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… en Motorino ! Comme d’habitude, un enchaînement d’évènements non prévus. Je pars de chez moi en retard, et il me manquera 5 minutes si je marche. Pour une fois il y a un bus qui est là au bon moment et je saute dedans pour faire un arrêt. Je grimpe la côte pour aller à l’école, je vois un mec sur un scooter qui me signe et je me rends compte que c’est un mec de l’école. Je ne comprend pas pourquoi il s’est arrêté, je m’approche, enlève mes écouteurs et tout d’un coup c’est l’illumination (le matin c’est le dégel des neurones pour moi), il veut que je monte dessus. Je ne réfléchis pas (de tout façon je n’étais pas en mesure de le faire) et on est parti ! Je m’accroche à lui et j’ai les boules parce que son scooter c’est vraiment de la merde, on dirait qu’il a traversé les deux guerres mondiales et qu’il a traversé un bombardement. Mais c’est rigolo, on dirait des montagnes russes. En montant on fait un signe à un mec de ma classe qui ne me saque pas et en moins de trente secondes on est arrivé. En descendant, je fous un gros coup de pied sans faire exprès sur le pauvre scooter déjà mal en point et mon chauffeur fait la grimace. Quand je lui ai dit que c’était la première fois que je montais sur un deux roue il était super étonné. Bon ça ne m’a pas donné envie d’en conduire un mais c’est vrai que c’était excitant de se retrouver derrière un mec à qui on s’accroche sur un truc complètement défoncé et de se laisser conduire. (Non, je n’ai pas eu d’érection, il ne faut pas déconner quand même, seulement le cœur battant).
Posted by Endy at 00:53
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La machine à remonter le temps (Vol I.)
Ok. On va essayer de remonter un peu le passé pour essayer de ne pas oublier. Et d’être objectif. Ça risque d’être difficile, déjà que je ne le suis pas quand j’écris à chaud. ;-).
Les départs
Au début du mois d’août il y a eu le départ de Bruxelles. Ça n’a pas été très dur en fait. On a choisi de le faire sans adieu. A. est parti travailler le matin très tôt comme d’habitude en m’embrassant et en me serrant dans ses bras un peu plus fort que d’habitude. On ne devait pas se revoir avant deux mois et demi. Moi j’ai quitté l’appartement avec mes valises en laissant une carte avec les clefs et une sucette bio à l’orange. (Je ne sais pas pourquoi).
Ensuite retour à la cambrousse chez mes parents. Pas le temps de me demander ce que je faisais là, je devais partir dans trois semaines pour Florence et écrire mon mémoire. Et il fallait vraiment que je le termine, sinon je ne validais pas mon année et Florence était à l’eau. Ces trois semaines, je les ai passé à rester assis toute la journée à mon bureau à faire toutes les conneries possibles sauf à écrire. Résultat, pas moyen de le soutenir avant mon départ pour Florence et obligation de retourner à Paris après une semaine en Italie. 160 € de billet pour un aller retour en 24h à Paris. Voilà ce que c’est que d’être con.
Le putain de mémoire a été fini la veille (ou plutôt le jour de mon départ) à 3h du matin. Je me retrouve un peu halluciné à 11h à Paris, le fait relier, le rends. Je vois quelques amis, leur demande s’ils peuvent m’héberger la semaine prochaine. Ensuite c’est le départ à 3h à Orly avec Nicolas, le copain qui part avec moi à Florence et je me retrouve dans le même hôtel que pour les oraux en Avril. Je me souviens de cette journée comme d’un moment un peu irréel, J’ai revu un ami qui avait passé une année en chine et j’ai traversé le Luxembourg avec mes monstro-valises. Je suis passé devant mon ancien chez-moi mais ça ne m’évoquait plus grand-chose, c’était redevenu un lieu étranger. Je ne savais plus trop où j’étais mais pourtant je me sentais à l’aise. Le matin j'étais à la cambrousse avec mes parents et le soir je mangeais avec Nicolas dans une Trattoria dans la ville que je devrais habiter pour les quatres prochaines années. J’avais l’impression que tout s’enchaînait parfaitement, inéluctablement, et que rien ne pouvait m’arriver…
A la recherche d’un appart…
Le reste de la semaine est passé très vite. On recherchait deux autres colocataires avec Nicolas pour ne pas rester qu’entre français. On visite le lendemain un appartement à 8h. Pas mal mais on ne peut l’occuper que dans 15 jours. Inscription à l’école.
A 14h30 une autre visite d’appart. Entre temps on a déjeuné avec un mec que l’on avait rencontré aux oraux, un irlandais appelé Rory et on lui propose d’habiter avec nous. On arrive à l’appartement à 14h et là la femme nous le fait visiter. 4 chambres, 120m² au troisième étage avec une chambre gigantesque (je la veux !!!!!!!). D’autres personnes arrivent. On décide immédiatement dans l’urgence de le prendre. Elle ne veut qu’un interlocuteur et qu’un locataire. Qu’importe, je le prends à mon nom sans réfléchir aux conséquences (1650 € de loyer) mais je veux la chambre. On l’a enfin, on signe demain. Les personnes nouvellement arrivées nous regardent un peu interloquées. Elles l’avaient en fait visitées la veille et s’étaient décidées à la prendre ce jour là, et elles avaient rendez vous à 14h pour le faire. On n’a toujours pas compris pourquoi la propriétaire nous avait préféré à eux. On était trois mecs pour un appart à 4 chambres, et eux étaient un groupe mixte. S’ensuit une discussion animée ou on nous reproche notre conduite en particulier un allemand, Knut et une espagnole, Eunate (qui est malheureusement dans notre classe et qui va pourrir notre réputation avant même qu’on nous connaisse). Dans l’après midi on se trouve un autre coloc, Luis, un espagnol de notre classe qui était aussi dans le groupe Eunate mais qui s’en fout. Je les préviens dans la journée que je suis homo et que j’ai un copain mais ça ne leur pose pas de problème. Evidemment, comme d’hab je ne suis qu’avec des hétéros purs et durs.
Ça y est on signe (enfin je signe) un contrat en italien auquel on ne comprend rien et on emménage le soir même. Deux jours pour trouver un appartement. Pas mal.
Même pas le temps de s’installer, trois jours plus tard, lundi, premier cours de math et l’après midi je repars pour Paris en séchant déjà mes premières heures de cours.
Le retour à Paris.
Comme d’habitude drame de la désorganisation.
Ma soutenance était prévue pour le mardi suivant. Ça devait durer une demi-heure. Avant de partir de Florence, j’avais appelé mon directeur de mémoire que je n’avais pas contacté de toute l’année pour lécher un peu. Il m’a dit que mon truc n’était pas assez pratique et que c’était là-dessus que je devais me concentrer pour ma soutenance.
Le lundi je pars de Florence pour prendre le train vers 5h pour Pise. Je mets 20 minutes à trouver un train parce qu’avec Trenitalia il faut d’abord regarder les affichages papiers, puis ensuite les affichages électronique, et puis ensuite le train annoncé sur le quai n’est pas là et je demande à un contrôleur où je dois aller. Dès que le train part, j’envoie un SMS à l’ami à qui j’avais demandé de m’héberger lui disant que j’arriverais le soir vers 23h. L’accusé de réception m’indique qu’il ne l’a pas reçu mais ça ne m’inquiète pas outre mesure. (J’avais prévu deux autres personnes de rechange si il y avait un problème don je ne m’inquiétais pas outre mesure).
Deux heures après j’arrive à l’aéroport (j’avais oublié qu’en Italie il fallait viser large), normalement le voyage ne dure qu’une heure
Je me retrouve dans l’avion à côté de chanteurs lyriques ou quelque chose de ce genre dont une fille très chiante qui ne fait que de stresser et qui se la pète. En plus je devais préparer ma soutenance pour le lendemain (je n’avais rien fait du week-end). Mais bien sûr pas d’adobe Acrobat installé sur mon ordi donc impossible de lire aucun article et de travailler. Aie.
J’arrive à l’aéroport et allume mon portable. J’ai un message mais contrairement à l’accusé de réception que je pensais recevoir c’est un message de David (la troisième solution) qui me dit que son portable n’a plus de batterie et qu’il faut désormais l’appeler sur un fixe dont il me donne le numéro.
Un peu inquiet j’appelle A. (le 1er choix) et je tombe sur son répondeur. Merde. J’aurais peut-être du m’organiser un peu mieux. Je ne me démonte pas et j’appelle C. (le 2e) qui m’avait aussi proposé de m’héberger et qui habite lui aussi à Cachan. Là c’est plus radical, je n’arrive même pas à avoir une sonnerie, je me fais déconnecter immédiatement. Bon ben finalement il me reste David qui vient de me donner son numéro. Je le compose et je tombe sur la charmante voix « Le numéro que vous avez composé n’existe pas ».
Bon alors là je suis dans la merde. Il est 23h et je suis encore à Orly. Je n’ai rien préparé pour la soutenance de demain pour mon mémoire de 25 pages de plagiat (étendues à 30 par la magie du changement de police), et aucun endroit où dormir. Etant super fauché à cause du billet d’avion et de la caution et du loyer tout neuf que j’ai du payer, je n’ai vraiment pas envie d’aller à l’hôtel.
Il va falloir innover.
Je prends l’Orlybus pour aller à Denfert. Au moins je serais déjà dans Paris. Bon bien sûr je me repaume et il me faut 10 min pour trouver l’arrêt mais je commence à avoir l’habitude. A Denfert je refais tous mes petits numéros sans aucun résultat. Je fais ensuite celui de Y. un « ami » commun d’A. et moi. Cela sonne mais il ne répond pas. Il doit sûrement être en train de niquer quelque part.
Il me reste encore une alternative, Florian, un de mes ex-meilleurs amis avec qui j’étais en froid depuis un peu plus de six mois. Plutôt crever que lui demander quoi que ce soit.
Un peu désespéré je fais le tour des numéros de téléphone et je tombe sur celui d’Anne Laure. C’est une fille sympa avec qui j’ai « fait du théâtre » il y a deux ans. Je n’ai pas trop pris de contacts pendant un an avec elle excepté pour sa soirée d’anniversaire où je lui ai offert un CD de PJ Harvey qui m’appartenait (et que je n’arrivait pas à revendre parce qu’il était trop rayé) dans un sac de Noël en plein mois de juin. (mais c’est un de mes albums préféré ! c’est un cadeau super précieux !)
Je compose le numéro et après seulement une sonnerie une voix un peu étonnée : « Allo oui ? - Salut c’est Régis, - Ah …salut Régis. Ça faisait longtemps… Comment ça va ? - Ca va bien… En fait pas tout à fait. Je suis à Denfert, je viens de Florence et je n’ai nulle part où dormir… »
Elle accepte de m’héberger et je me retrouve en direction de … Nanterre préfecture !! Comme j’étais un peu fatigué, le voyage a été un peu hallucinant. Je ne savais pas si je rêvais ou pas. Je ne m’étais jamais rendu compte que le métro était si gris et si triste. C’était le contraste avec la lumière italienne je pense. Ça ne m’était jamais arrivé auparavant, j’aimais bien prendre le métro moi !
J’arrive à Nanterre et ils me reçoivent. C’était très sympa, ils venaient d’emménager et leur appartement était rempli de carton. On a pris une bière et on a discuté. J’ai fait l’animation et dis plein de conneries pour me faire un peu pardonner et payer ma nuitée.
Le lendemain, levé à 7h en direction du Mac Do Luxembourg et de sa connexion Wifi. Je télécharge Acrobat, travaille un peu plus d’une heure à copier coller un article qui me servira de base à ma soutenance et c’est parti ! Je trouve heureusement 20 minutes avant mon passage une salle d’info ouverte où je peux imprimer mon « travail ». Je m’étais résigné à le lire depuis mon ordinateur (qui, il faut le préciser, est rouge pétant. Ce qui n’est pas vraiment génial pour faire bonne impression). J’entre dans le couloir du DEA et tout le monde semble faire la gueule. Ça y est, ils ont découvert l’étendue de la nullité de mon mémoire et ils vont me crucifier contre une porte.
Mais non tout va bien se passer. La soutenance va être du genre conversation de café du commerce. Comme je l'avais prévu le directeur du DEA n'a pas lu mon mémoire. Mon directeur de mémoire qui est un thésard va essayer de me coincer sur deux ou trois points qu’il n’a pas compris, et dont je suis incapable de me souvenir, mais je raconte deux trois conneries en ayant l’air convaincu et ça passe.
Ça y est, je suis enfin libre. Et le pire c’est que je pense que j’aurais une bonne note.
Posted by Endy at 00:07
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Ce soir... Ambiguité au paroxysme.
...je suis dans la confusion la plus totale.
Je suis "vraiment" sorti après plus d'un mois de confinement à étudier comme un dingue jours, soirs et week-ends dans ce qui est devenu ma prison dorée, la villa San Paolo.
ce soir c'était l'élection des représentants des élèves (dont je n'ai vu quedalle mais peut-être que je n'avais pas tout compris) et "free beer party" où j'ai payé tout ce que j'ai bu mais vu que c'était vraiment pas cher c'est pas grave.
Ce soir je ne sais pas si Dimitri le grec de ma classe a un copain ou une copine et que je ne peux pas le demander de façon neutre son prénom comme en français à cause de ce putain d'anglais.
Je ne sais pas si georges, le deuxième grec au loook métro est PD aussi ou s'il couche avec la serbe de ma classe dont la mère a fabriqué des armes.
je ne sais pas si le teacher assistant en statistiques qui est français est un PD butch ou s'il est hétéro pur sang.
J'ai dansé avec Anna une allemande qui parle français qui a un copain et qui a dansé collé serré avec Joël un hollandais dont je ne sais pas non plus s'il est auss homo ou non.
Je ne sais pas si Emmanuel, un italien de ma classe qui vient du Sud est PD ou non également.
J'ai discuté avec un français de troyes qui est un obsédé sexuel patenté (et qu'il l'assume) et qui ne fait que de parler de classe sociales, qui a un copain PD qui a fréquenté assiduement le marais et le dépôt qui est devenu prêtre et pour qui besancenot est un fumiste.
Avec une luxembourgeoise qui a largué par téléphone son "copain" vétérinaire dont les conversations quotidiennes par téléphone se limitait aux césariennes de chiens.
Bon j'ai aussi discuté en vrac du titre de "ménagère de l'année", de la résistance, de Jean Jacques Rousseau en face de Voltaire pour l'éternité, du vin et des cépages et de plein de truc sans queue ni tête.
En gros c'est la grosse merde. Je ne sais plus trop où j'en suis.
Posted by Endy at 04:26
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