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lundi, mai 30, 2005

L'absence

Je me suis levé vers onze heures pour vérifier si je n’avais pas de mail d’insultes de la part de mon groupe mais non, tout allait bien, la majorité d'entre eux n’avait même pas encore rendu leur partie. On doit tout envoyer pour demain et le présenter Vendredi.
On est dans la merde. Mais je m’en fous un peu.

Comme j’étais mort de fatigue je me suis recouché vers midi sans pouvoir dormir. C’était très agréable, un peu de musique, le corps doucement meurtri par la fatigue, la douce chaleur des draps et les pensées qui vagabondent.

Mais il manquait quelque chose.

Mon amour n’était pas là.
En faisant un effort je pouvais presque l’imaginer à côté de moi et entendre sa respiration. J’ai presque eu envie de tendre la main et effleurer son corps nu mais la torpeur m'en empêchait.

Seul dans mon lit, j’avais une folle envie de le sentir contre moi. De pouvoir le prendre dans mes bras et de l’embrasser. De le caresser, de sentir son étreinte. De saisir sa queue et la prendre dans ma bouche et dans mon cul. De faire l’amour et de jouir ensemble.

En ce moment je suis dans un cycle très sexuel. C’est assez bizarre. J’ai vraiment envie de faire l’amour avec lui comme jamais. Quand je suis seul je sens le désir cogner contre ma poitrine comme pour me rappeler sa présence. Cela donne bien du souci à ma main droite qui aimerait bien prendre un peu de vacances.

Et même si depuis des années elle est devenue une compagne fidèle et appréciée, elle sait très bien qu’elle ne peut rivaliser avec le barbare germanique venu du nord qui débarquera dans deux semaines pour prendre possession de son territoire.

Posted by Endy at 13:27 | 4 comments

Beau travail

Je me suis couché à cinq heures et demie du matin aujourd’hui. Ça a été la fête toute la nuit avec la rédaction d’une partie sur la libéralisation des services en mode 4 (émigration temporaire pour remplir une mission de service) que je devais rendre à mon groupe la veille au soir.
J’avais tous le week-end pour le faire mais bien sûr j’ai commencé à travailler vraiment sérieusement dessus au moment où j’aurais dû leur envoyer mon travail.

Ça me gave un peu ce sujet. C’est à la fois très technique et flou à cause des difficultés de mesures et même tous les articles que j’ai lu (pourtant écrits par des économistes) sont assez imprécis quand aux conséquences de cette libéralisation et sur la manière dont les négociations devraient être réalisées.
En plus on doit le présenter à Genève dans le cadre d’une rencontre qui d’abord s’appelait pompeusement « Séminaire OMC » dans la plaquette de mon Master. On pensait d’abord qu’on présenterait nos papiers devant des économistes de cette institution. Finalement ça c’est révélé n’être qu’une conférence avec d’autres étudiants et une potentielle visite de l’institution (Youpi j’adore visiter des bureaux).
On a donc fait un papier de merde qui essaie vaguement de résumer les points importants du sujet, ce qui a déjà été bien mieux fait par d’autres personnes qu’on essaie d’imiter sans trop plagier.

L’administration du Master est tellement bien faite qu’on a appris il y a seulement une semaine par un mail de l’autre école les vraies dates de l’événement pourtant prévu depuis des mois.
Résultat : mon week-end à Bruxelles avec A. est à l’eau et je me retrouve avec des billets que je ne peux pas me faire rembourser.
Joie.

Posted by Endy at 13:25 | 0 comments

dimanche, mai 29, 2005

Go fuck yourself, Europe !

Bon ben vu les résultats ça a l’air définitif.

Ça me rend un peu triste, non pas que je trouvais ce texte parfait, loin de là, mais à mes yeux il constituait quand même une avancée.
Je n’en veux pas aux gens qui ont voté non, ça je peux le comprendre ayant toute ma famille farouchement opposée au texte et vu le battage médiatique qu’il y a eu autour.

J’en veux simplement à Jacques Chirac qui a osé comme il le fait toujours, parier sur quelque chose de plus noble que sa misérable personne pour essayer de freiner la chute qui l’attend bientôt (et qui je l’espère sera sanglante) et tenter de retrouver un peu du prestige qu'il ne recouvrira jamais. Il a perdu et les conséquences de ses actes vont bien au-delà de son confort personnel de gros enculé et même de son pays.

J’en veux aux « journalistes » qui même s’ils défendaient le même avis que moi, m’ont profondément choqué par leurs pratiques, leur mépris, leur manque d’objectivité et de conscience professionnelle. Je pense qu’ils sont grandement responsables de ce qui vient d’arriver. Ils m’ont simplement montré que la propagande est loin d’être morte et qu’elle est encore plus malsaine qu’auparavant puisque ce sont eux-mêmes qui la pratiquent désormais.

Bon là je n'ai vraiment plus envie d'écouter quoique ce soit là dessus.
On est parti pour une bonne tranche de rigolade. Tous les pantins politiques vont commencer à se démener dans le vide et à danser frénétiquement. Il reste bien quelques miettes à se disputer et des coupables à trouver. Il ne faudrait pas oublier de profiter de la confusion pour bousculer son voisin et s'assurer ainsi une place de choix pour la prochaine course dont le butin sera plus rémunérateur.

Posted by Endy at 22:28 | 0 comments

vendredi, mai 27, 2005

Le début de la célébrité

Youpi ! Je commence à être référencé par les moteurs de recherche. Ce qui amène quelques visiteurs sur mon site.
Mais bon vu ce qui les amène ici, ils ont dû être déçus.

Il y a la catégorie principale qui correspond à la majorité des visites : le cul.

Je dois référencer un peu toutes les pratiques j’imagine. Ça va d’«annulingus» à «sexe pig free», en passant par les gérontophiles, «vieux avec jeunes pussies».
Il y a aussi les plus coquins comme «clive owen nu» ou «sticker infirmieres de charme».
On trouve également les curieux avec «pratiques bizarres couple» et «shizo nus».
On continue la visite avec les conseils techniques : «se branler ensemble», «appeler un amant après retrouvailles».
Mais il ne faudrait pas oublier ceux qui veulent du cul, du vrai : «je sens sa queue», «bite moi fort» «il me branle» et «montre moi ta bite photo».
Enfin il y en a qui n’aiment vraiment pas sylvain avec «sylvain le pd» et «puceau sylvain»

Comparé à cela, le reste est plutôt désappointant : «je suis trop con» «hotel à mante la jolie», «voix de r2d2» et «carte de fête pour retraiter»

Il faudrait que je pense à reconvertir mon blog pour couvrir des thèmes plus lucratifs moi…

Posted by Endy at 21:01 | 0 comments

Je voudrais remercier… (Contrecoup II, le retour)

Ma mère m’appelle vendredi dernier aux alentours de 10h et me demande d’allumer la radio. Il y aurait un truc intéressant sur France Inter que je devrais écouter.

C’était l’émission Alter Ego de Patricia Martin (je ne peux pas la saquer) avec comme thème l’homosexualité et comme invité un homo aristo catho (????) qui aurait écrit un livre sur sa vie. Bon je n’ai pu écouter que les dix dernières minutes mais le mec ne me semblait pas trop transcendant à priori.
Elle m’a rappelé après la fin en me disant qu’elle avait entendu beaucoup de choses que je lui avais dites et qu’elle acceptait complètement mon homosexualité, que c’était dommage que mon père ne l’avait pas entendu… Après on a enchaîné sur tout autre chose et on a eu une discussion normale, comme avant. Et depuis le ton de nos conversations est toujours au beau fixe.

Je n’ai toujours pas compris ce qui a bien pu se passer...
Je ne vois pas ce qu'il a pu dire que je n'ai pas dis pour la convaincre, elle n'est pas croyante ni quoi que ce soit et rien dans l'invité n'aurait pu la séduire.

Le plus ironique c’est que je déteste cette émission. Il y a quelques mois j’avais répondu pendant une semaine sur Internet à des questionnaires d’un institut de sondage sur les émissions de la radio. J’avais systématiquement descendu en flamme ce programme en lui mettant les pires notes et adjectifs possibles.

C’est con à dire mais maintenant je lui dois une fière chandelle.

Merci Patricia Martin ! (Jusqu’au prochain retournement ?).

Posted by Endy at 20:23 | 0 comments

jeudi, mai 26, 2005

Dur dur d'être un jedi !

Vu ce qu’avaient donné les deux premiers, je me tâtais un peu avant d’aller voir ce film. Bon les critiques avaient l’air favorables, « une atmosphère sombre et inquiétante », « une réussite par rapport aux épisodes précédents ».
J’avais du oublier combien ils étaient mauvais.

Bon ben c’est vrai qu’il y a une amélioration mais c’est pas encore ça.
En vrac on a des acteurs qui jouent comme des pieds, des personnages à la psychologie inexistante à part « méchant » et « gentil » et un film qui réussit à être long et ennuyeux alors que paradoxalement il est bourré de scènes d’action.

Les dialogues doivent couvrir une page recto verso au grand maximum. Le réalisateur tente néanmoins de faire passer un message politique avec. Ça ne marche pas trop mais ça donne des choses très amusantes comme « moi gentil… Démocratie bien… Sénat bien…moi protéger Liberté » ou presque. En fait c’est bourré de mots clefs ronflants à majuscule qui n’ont aucune signification ici. Mais heureusement ça ne dure pas très longtemps car les dialogues sont vraiment inexistants (peut-être que si on comptait les bip bip de R2D2 et les grognements on passerait à deux pages).

Il y a bien sur l’éternel combat entre le bien et le mal et surtout la conversion d’Anakin. La j’avoue que je n’ai pas bien compris la scène. Il change de bord en dix secondes en coupant la main du Jedi débile au sabre violet qui se prend ensuite une super décharge (ce qui m’a paru assez jouissif vu comme le personnage m’était antipathique). Mais ce n’est pas plus développé que ça. Est-ce qu’il a joué à pile ou face avant de décider ? Avait-il envie de pisser et a choisi la solution la plus rapide ? L’histoire ne le dit pas…
Et après commence la conversion au côté sombre de la force. Il va tuer des petits nenfants, des vrais cette fois-ci (humains et blancs cette fois-ci, pas comme ces petites merdes d’enfants des sables (ça compte pas ça il sont pas comme nous !)).
J’en suis resté un peu étonné. S’il les avait violés avant il aurait eu plus de points et tout de suite les éclairs ? Et s’il l’avait fait encore après il aurait eu le Kamea Kamea de Dragon Ball Z et la boule de feu qui pète tout ?

Et le combat final auquel on arrive (enfin !) est de la même veine. Bon on sait qu’ils ont des super pouvoirs, mais on ne sent pas l’enjeu, comme le reste du film ça n’a qu’un côté cosmétique. Justement pour combler le vide, de ce côté-là on met le paquet avec la rivière de feu (heureusement qu’ils n’ont pas combattu sur la planète pédé des fleurs aux couleurs chatoyantes où la fille Jedi avec deux bites sur la tête s’est fait descendre, ça aurait perdu un peu de son charme), le lancer de pod dans le sénat (qu’est-ce que je peux faire ? je sais on va jouer au frisbee toi et moi Yoda) et d’autres choses de ce genre.

Bon qu’est-ce qu’on peut dire pour rattraper ça ? Ben il y a des effets spéciaux partout c’est tout et parfois c’est joli (surtout la planète ville). Et heureusement Darth Vader passe un mauvais quart d’heure à la fin (c’est là où il fait sa meilleure prestation d’acteur avec les oohhhhh et les aaaaah j’ai mal). C'est con à dire mais c'est presque une satisfaction tant le personnage est antipathique, stupide et vide. C'est impossible, même avec la plus grande volonté du monde, d'éprouver la moindre compassion pour ce qui lui arrive.

Encore une jolie coquille vide sans âme.

Posted by Endy at 01:50 | 0 comments

mercredi, mai 18, 2005

Contrecoup

J’ai appelé ma mère aujourd’hui. Elle était très bizarre et montrait beaucoup de réticence à me parler. Je l’ai interrogé à ce sujet et là elle a éclatée. Apparemment mon explication de samedi n’est pas bien passée contrairement à ce que j’avais cru. Ils avaient ruminé dessus pendant plusieurs jours. Mon père est vraiment désappointé et elle, contrairement à ce que je pensais, partageait un peu la même opinion.
J’étais un peu déçu car ma mère a eu des mots très durs que je ne croyais pas qu’elle puisse avoir. Pas sur moi directement mais en utilisant la troisième personne. Le « ils » qui tue tout.
J’ai réussi à lui clouer le bec en lui disant qu’elle pouvait très bien utiliser le « tu » directement.

Mais il y avait un autre problème. Elle me reprochait de ne pas avoir partagé ça avec eux plus tôt. Elle écumait à l’idée que mes amis aient pu le savoir avant elle. Pour elle, si je ne lui avais pas dis avant c’étaient parce que je les considéraient comme stupides et indignes de confiance et que j’étais égoïste et hypocrite.
Elle a du mal avec ça et savoir mettre des frontières, accepter l’idée de ses limites et que les parents ne sont pas parfois la meilleure personne à qui parler.
Elle a encore du mal à trouver un équilibre et elle m’a encore parlé de leur sexualité. J’ai fait semblant d’être choqué, même si je ne l’étais pas vraiment. Ça s’est révélé efficace. Ça aide parfois de laisser à autrui la possibilité (ou au moins l’illusion) qu’il peut faire ce qu’on lui à fait (le bon principe du Talion). Ça l’a calmé un petit peu et on a pu discuter plus sérieusement après.

Je ne peux pas vraiment les blâmer parce qu’ils ne sont pas très au courant de l’homosexualité et que les seules sources d’informations sont principalement l’image véhiculée par la télévision (qui n’est pas très flatteuse) et la pression sociale de leur environnement. Comme ils habitent à la campagne, ce n’est pas un endroit vraiment gay friendly.
Elle voyait ça comme une tare, un échec de leur éducation et ils ont cherché malgré ce que je leur avais dit samedi une explication ou une erreur qu’ils avaient commise. Ils se sentent coupables. J’ai tenté et peut-être réussi à la convaincre du contraire. Au bout d’une heure elle était redevenue comme d’habitude et était de nouveau joyeuse.

Ça va sûrement prendre un peu plus de temps que je le croyais pour qu’ils s’habituent à l’idée d’avoir un fils homo.

Posted by Endy at 19:20 | 3 comments

Last days

Bon j’avoue que pendant les dix premières minutes je n’étais pas trop rassuré, je craignais un peu le coup fumeux. La rock star droguée de célébrité et de came sur le déclin, ça me semblait un peu trop facile.

Et au bout d’un moment quelque chose d’étonnant est arrivé.

Je me suis retrouvé littéralement à poil devant le film, c'est-à-dire sans aucune protection ni rien. A la merci du réalisateur et de ce qu’il voulait me faire ressentir. Ça m’est arrivé rarement. La dernière fois c’était pour Mulholland Drive dont je n’avais rien compris à l’histoire mais qui m’avait complètement anéanti. Pendant tout le film j’avais été submergé d’émotions brutes qui m’entraînaient toujours plus au fond de moi-même sans que je puisse refaire surface.
Dans ce film c’est surtout les rares moments où il y a de la musique qui me faisait plonger à chaque fois et les scènes intermédiaires qui m’empêchaient de remonter. C’était vraiment très fort et c’est rare que ça m’arrive. Pourquoi est-ce que je ne ressens jamais ces choses là dans la vie réelle, pourquoi est-ce que je garde toujours le contrôle ? Ma vie est-elle si plate que ça ?

Le personnage principal est un demi-fantôme, il est déjà mort mais pas encore parti. Il est parfois grotesque et fait rire. Il peut être aussi mystérieux, paumé, sauvage, étranger à lui-même et à son environnement… c’est impossible de le caractériser vraiment. L’environnement justement est très végétal, plein de vie et il contraste étrangement avec le personnage.

Les gens qui sont autours de lui ne le voient pas ou presque, ils interagissent très peu avec lui.
Il y a aussi le fait qu’on ne voit nulle part la prise de drogue, on ne voit que les effets et ça enlève le côté « sexy » de la chose (enfin sexy parce qu’on a été bien conditionné par les images dont on a été gavé, et bien sûr l’interdit).

Il y avait aussi une scène très courte qui m’a beaucoup plu où l’on voit un homme embrasser tendrement son amant et s‘offrir à lui. C’était très naturel et très sensuel à même temps. C’est plutôt rare à trouver.

J’en reste encore sans voix. Un seul conseil « Allez le voir ! ».

Posted by Endy at 18:50 | 0 comments

dimanche, mai 15, 2005

Le royaume du Paradis (ou comment l’enfer est pavé de bonnes intentions)

Pour une fois je ne suis pas allé au cinéma seul, mais avec mes amis. L’avantage c’est qu’on peut déconner et discuter du film après. L’inconvénient c’est la règle de la majorité.
Et qu’on ne me dise pas que la majorité a toujours raison, on est allé voir Kingdom of Heaven qui avait remporté deux suffrages sur quatre.

La scène qui m’a fait le plus rire c’était celle du début du siège, lorsque les balistes commencent à s’attaquer aux murailles. La grosse Bertha à côté elle n’a plus qu’à se rhabiller. On se serait cru dans un remake du bombardement de Dresde.
L’histoire et le scénario sont à chier. Je veux bien qu’on essaie de faire quelque chose de simple et de grand public. Mais il ne faut pas prendre les gens pour des cons quand même. La scène de la tempête après laquelle il se réveille, vêtements parfaitement repassés, tout son paquet d’armes bien rangées à côté de lui et un cheval fringant et bien brossé à portée de main, ça fait un peu grand guignol je trouve.
Et bien sûr on a aussi le « grand village mondial » dans la harangue qui précède la destruction de la porte murée. Ça m’a fait penser aux meilleurs moments des publicités pour Internet à la fin des années 90, qui montrait une série des personnes d’origines diverses pour montrer comment la magie du Web permettait de les « connecter ».

Il y a quand même des points positifs.
J’ai bien aimé la manière de filmer les combats, la caméra désarticulée, qui donne bien l’idée de chaos que ressentent les combattants. Je n’ai pas vu Gladiator et c’est la première fois que je voyais ça. Le problème c’est que c’est bien cinq minutes mais au bout de 45 minutes on a plutôt l’impression d’être dans un film de Charlot en accéléré.
Mais il y a quand même des scènes très belles, en particulier à cause des plans d’ensembles sur les cités, et les décors à l’intérieur des palais. Mais bon ça ne sauve pas le film non plus.
Il y avait aussi l’actrice qui jouait la reine que j’ai trouvée vraiment magnifique et qui jouait très bien malgré certaines scènes un peu ridicules (en particulier avec la bougie). Je n’ai pas compris « la scène de sexe » en particulier. Je me demande si ce n’est pas dû au montage, je sais que le film existe aussi en version longue (Mon dieu et dire que ça durait déjà 2h30). Il y a une scène où le soleil se lève et ou le héros est torse nu en train de se laver devant la reine. Bien sûr j’ai cru que l’affaire était réglée et que c’était suggéré (« tu as été géniale poupée, laisse moi maintenant me nettoyer la bite »). Mais non, rien de tout cela, après on a droit à la vraie, celle qui suit tous les règles du genre.
Machin Orlando torse poil c’est pour montrer que le teasing était déjà pratiqué au moyen âge ?

Posted by Endy at 22:45 | 0 comments

samedi, mai 14, 2005

"Mais tu as peut-être déjà une copine ? … ou un copain ?"

Ce matin c’était les vraies retrouvailles avec mes parents qui sont arrivés il y a deux jours. Je n’avais pu que les entrevoir brièvement à cause d’une surcharge de cours pour moi (pour une fois !) et de la situation de leur hôtel qui les obligeaient à rentrer tôt. Je ne les avais pas revus depuis Noël.

La matinée commence bon train, on discute pendant deux heures d’économie et de la future constitution, j’ai le droit à un argumentaire détaillé de ma mère sur la montée des inégalités, la destruction du système social, et de tout un mélange qui n’a rien à voir avec la constitution mais qui va lui faire voter non.
On passe ensuite à la vie courante, aux choses plus intimes, Et d’un coup la question fuse :

« Mais tu as peut-être déjà une copine ? … ou un copain ?
(Pas d’hésitation. On fonce.)
- Un copain. Ca va faire un an que je suis avec A. »

Ma mère me demande de m’approcher d’elle. Elle me prend la main et pleure un peu d’émotion en me disant que ce n’est pas grave, qu’elle est contente de le savoir, que d’ailleurs elle l’avait déjà un peu deviné et qu’elle en avait parlé avec mon père la vieille.
Mon père qui est en train de fixer plus solidement le lavabo dans la pièce d’à côté reste silencieux et je le sens beaucoup moins enthousiaste.

En fait ma révélation s’est construite progressivement et j’avais un peu réfléchi au moyen de les mettre sur la voie. Je voulais le faire soit ce week-end, soit quand je rentrerais chez eux dans un mois.
J’avais caché dans mon appartement les éléments les plus "compromettants" : des photos d’A., certains magazines et livres. Mais j’avais par contre gardé dans la bibliothèque le livre de photos The devil Playground de Nan Goldin, dont la couverture est une photo d’un homme en train de faire l’amour avec un autre. Mes parents avaient tout de suite remarqué ce livre et m’en avait parlé la veille, insistant sur le fait qu’ils l’avaient trouvé un peu choquant car il y avait en particulier une série sur la famille avec des photos d’enfants nus évoluant au milieu de leurs parents dans le même appareil. Ils craignaient que ça ne fasse le jeu de pédophiles. Pas un mot sur l’homosexualité, mais je les sentaient troublés.

Ils m’ont avoué aujourd’hui que c’était ce livre qui les avait vraiment convaincus. Il a en plus servi d’exutoire à mon père (wow, un livre multifonction !). En hétéro convaincu, celui-ci n’approuve vraiment pas mon choix qui le choque. Il l’accepte néanmoins car je suis libre dans mes décisions. Bien sûr il espère réellement que je change un jour « de côté ».
Le conseil du jour répété et redémontré une dizaine de fois a été : « Evites tout engagement dont tu ne peux te délier et qui t’empêche de revenir en arrière » (Quel arrière ? je n’ai couché qu’avec des mecs ! ;-) ). Il ne m’a pas critiqué ouvertement mais il a critiqué le livre et ses photos avec des épithètes comme « Contre Nature », « Choquant », « Dépravation de l’Homme » et d’autres termes ronflants bourrés de majuscules. Pas sur l’homosexualité en particulier mais sur le livre.
J’ai réussi à lui clouer un peu le bec en lui expliquant mon désaccord de la volonté de démonstration d’un gène homo à l’origine de tout. En effet il y a plein d’animaux homos et donc le « Contre Nature » l’a dans le cul.

Ma mère c’était l’inverse, elle était vraiment ravie de « savoir » et de partager des confidences. A un moment elle est même allait un peu trop loin en voulant « trop savoir » : mes précédentes relations, mes pratiques sexuelles (j’ai même eu droit aux leurs, youpi !), mais c’était rigolo. Ce soir, au resto, elle a même révélé un gaydar aiguisé et j’ai eu droit à « il est mignon lui, tu ne trouves pas ? ».

J’ai appris en plus aujourd’hui que mon frère avait une petite amie en ce moment et qu’il n’était pas homo comme je le supposais ! Bon j’ai aussi eu le droit à la traditionnelle question « actif ou passif » mais posée assez subtilement. Ça a donné lieu à un petit cours d’éducation sexuelle homo plutôt amusant.

Ma mère voulait absolument voir à quoi A. ressemblait et mon père a refusé de voir la photo. Ça a choqué ma mère mais je le comprends tout à fait. Ca le heurte vraiment que je puisse coucher avec des hommes mais il est quand même assez fin pour que ça ne l’empêche pas de m’aimer. Il a même affirmé après que de serrer la main à A. ne lui poserait pas de problème.
Peut-être une rencontre cet été qui sait ? Ça va être très bizarre je crois…

A part une seule fois où il s’est mis à vitupérer tout haut dans une église à côté de touristes étonnés contre le sang et la sueur versés pour la construire, le gaspillage de ressources et le contrôle du clergé, il a été très calme. Il lui faudra un peu de temps pour s’habituer à l’idée. Mais je ne pense pas qu’il l’acceptera jamais.
Ce n’est pas très grave, tant qu’il m’accepte, moi.

Posted by Endy at 22:59 | 4 comments

mercredi, mai 11, 2005

Un doux rêve

Généralement je ne me souviens jamais de mes rêves.
Cette fois-ci j’aurais préféré ne pas m’en rappeler.
C’était un de ses rêves bizarres où on est entre le sommeil et l’état conscient. Je savais que je rêvais et que ce que je voyais n’était pas réel mais je n’arrivais pas à me réveiller.

La scène se passe dans une maison très grande avec certaines pièces qui sont directement issues de la maison de mes parents. Il y a une fête d’une vingtaine de personnes organisée par le propriétaire de la maison, qui est homo, riche et qui conçoit des jeux vidéo ou quelque chose comme ça. Les convives sont éparpillés dans la maison.
Je commence par la cuisine où il y a cinq personnes assises à une table dont A. qui me parle brièvement. Je quitte rapidement cet endroit pour une espèce de grande pièce de stockage où à ma grande surprise il y a des invités qui volent. Apparemment le propriétaire fait ses courses lui-même et quand il achète quelque chose il prend directement la gondole avec tous les produits qui sont contenus dedans. Il y a parmi les voleurs une fille de mon ancienne classe, que je ne n’ai jamais beaucoup fréquenté, et dans mon rêve je m’étonne même de sa présence ici. Elle vole des bouteilles d’eau cristalline et du fond de teint.
Je sens que toutes ces personnes méprisent leur hôte et ça me dérange beaucoup, ça me rend triste et ça me choque. Mais peu à peu j’ai un autre sentiment, que quelque chose de terrible va se passer et qu’il va y avoir un assassinat de masse.
Je quitte précipitamment la maison par la porte fenêtre du bureau et je me retrouve dehors comme si j’étais chez mes parents. Je contourne la maison pour aller au garage et là je vois venant d’en bas de la colline des afro-américains pauvres (ça c’est mon rêve qui me le dit) qui montent. J’ai peur aussi alors je reviens vers le bureau (des relents racistes dans un rêve ?). Avant de rentrer je vois une attachée de presse de 27 ans avec des cheveux longs châtains et portant des lunettes qui entre et je me sens rassuré car finalement tout va bien.
Je l’entends alors supplier d’une voix haute avec des relents d’hystérie qu’on l’épargne et je vois un des invités arriver avec un fusil. Il est grand, costaud, porte un tatouage et a des cheveux courts décoiffés. Je m’éloigne en courant et j’entends un coup de feu. Je sais que tout le monde est mort maintenant. Je le vois sortir du bureau juste au moment où je contourne la barrière de sapins qui me cache de sa vue, mais manque de chance pour tourner à 180°, je me suis accroché aux arbres qui bougent encore et il se rend compte de ma présence. Il me poursuit et je cours vers le village non loin en m’accrochant à la barrière avec les mains et projetant mes pieds et mon corps par dessus (1,80m de grillage quand même).
Et là je me réveille terrifié et j’ai m’aperçois que j’ai mal.
J’ai réussi à me tordre la cheville dans mon lit et maintenant je boite. Il faut le faire non ?

Mes parents arrivent aujourd’hui et je ne sais pas si c’est lié. Il faut que j’aille au supermarché acheter plein de légumes et de la nourriture saine pour monter combien je m’occupe bien de moi. Il ne faut pas que j’oublie aussi d’enlever tous les éléments compromettants qui pourraient leur laisser deviner que je suis avec A.
C’est chiant.
J’ai bien envie de leur dire que je suis avec lui mais je ne suis pas sûr que ce soit le moment approprié. Ils ne sont pas dans leur environnement et ils auront plus de difficulté à se raccrocher à des éléments rassurants s’ils le prennent mal. En plus ils sont un peu en vacances et ce serait dommage de leur gâcher ça.
On verra bien. Wait and see…

Posted by Endy at 10:43 | 2 comments

vendredi, mai 06, 2005

La dure loi du marché

Comment savoir si une boutique de CD d’occasion est bien ?
Lui revendre des CD. C’est ce que j’ai fait cet après midi.

D’abord CD-choc à côté de chez moi. J’ai une trentaine de CD (des trucs géniaux et formidables bien sûr !) et cinq jeux vidéo antédiluviens. On me propose 33€ pour le tout. Je fais un peu la fine bouche. J’en abandonne 5 pour 13€ et on me propose 1€ par CD pour le reste. C’est vrai que je ne suis pas très soigneux et que certains de mes CD sont très rayés, et c’est ce qui les rend difficiles à vendre, ils vont devoir les retraiter avec une machine et ça diminue leur marge. Je décide d’aller tenter ma chance ailleurs.
Les jeux vidéo, j’en ai vendus 3 à Arcade Games pour 5€. Ça me fait tellement bizarre qu’on me donne de l’argent dans un magasin que par réflexe je sors ma carte bleue quand on me demande ma carte d’identité.
Ensuite Crocodisc, rue des écoles. Un très bon magasin, je pense. Dommage que je n’achète plus de CD car j’ai vraiment été impressionné. Là il y avait quatre ou cinq mecs d’au moins la quarantaine qui m’ont sauté dessus pour analyser ce que j'offrais. On sentait d’emblée les passionnés qui savent de quoi ils parlent. J’ai vraiment eu l’impression d’être disséqué vivant en fonction de ce que je vendais et de l’état de mes CD. J’en vends neuf pour 2€ pièce.
Je passe à O’CD juste à côté et je réussis en vendre deux au même prix. Il ne me reste plus que les très rayés et quelqu’un me conseille d’aller à Boulinier où « ils les prennent au poids ». Manque de pot ça ne passe pas. Même chose à CD Corner où on me conseille aussi Boulinier.
Je retourne finalement à CD chocs et je réussi à me débarrasser des neufs derniers pour sept euros, c’est honnête.
Au total 50€ au lieu de 33 initialement. Ça valait bien une petite balade d’une heure.
La semaine prochaine je commence à écouler un bon mètre cube de livres, sachant que je vais éviter à tout prix Gibert, je sens que ça va être du sport…

Posted by Endy at 18:12 | 0 comments

jeudi, mai 05, 2005

German power

Creep. Une cadre sup allemande futile et plutôt détestable s’endort dans le métro de Londres et se retrouve enfermée. Là, elle va comprendre sa douleur avec une monstrueuse créature qui va la poursuivre.
Un film d’horreur surprenant et qui sort des chemins battus !
Enfin pas tout à fait, il mélange plutôt tellement de thèmes et de conventions des films d’horreur que ça fait quelque chose de nouveau. J’ai préféré la première partie parce qu’on ne savait pas à quoi l’on avait à faire, et que j’ai généralement tendance à imaginer le pire (et donc je me suis caché sous le siège). Mais ce qui est bien c’est que la deuxième partie est complètement différente avec la cause de tous les troubles qui crève l’écran. (Même si je n’ai pas pu m’empêcher de rire quand je l’ai vu, tellement que j'étais étonné, j'ai cru être dans un autre film).
D’ailleurs, je n’ai pas pu m’empêcher de rire à d'autres moments et d’autres personnes dans la salle ont fait de même. Ce n’est pas un film drôle, mais c’est vraiment nécessaire pour relâcher la tension.
Les dix dernières minutes sont intéressantes, surtout le plan qu’elle imagine pour s’en débarrasser et dont la réalisation rappelle les meilleurs moments de Scooby-Doo.
Bon le film n’est pas sans défaut et toute la partie un peu gore est parfois un peu trop forcée, je trouve, mais c’était vraiment pas mal pour un petit film.

Inutile de dire que je n’ai pas pris le métro et que je suis rentré à pied…

Posted by Endy at 22:53 | 7 comments

mercredi, mai 04, 2005

Un truc pas intéressant mais qui pète

La première minute du troisième épisode de star war ! ça provient de l'intro du jeu sorti sur Xbox du même nom et qui bien sûr ne fait preuve d'aucune originalité en prenant comme séquences d'animation des scènes entières du film.
Mais bon on va pas s'en plaindre pour une fois.
A noter que R2D2 est bien plus en forme que dans les épisodes qui vont suivre.

Posted by Endy at 20:00 | 2 comments

Shizo

J’y suis allé au hasard, parce que le film commençait à l’heure où je suis arrivé au cinéma. Je ne connaissais pas le sujet et je pensais que c’était un film asiatique parce que le garçon de l’affiche semble venir de cette région.
Encore une fois, mon sens de la géographie a fait mouche et je ne me suis planté que de ... quelques milliers de kilomètres (ça se passait au Kazakhstan).

C’est l’histoire de l’entrée dans l’âge adulte d’un adolescent légèrement attardé qui se révèle beaucoup plus malin qu’il n’y parait. J’étais étonné, au début du film, je ne comprenais vraiment pas ses motivations et ses actions. Après on est surpris du résultat et on attend avec impatience le résultat des actions suivantes. On s'attache très vite à son personnage et j'ai même éprouvé du respect. Il semble n'avoir aucun doute et être si solide!
Les lieux sont très étranges, je me suis trouvé très dépaysé. On est à la croisée des chemins entre la Russie et l’Asie et on retrouve ce mélange dans les lieux et même le physique des personnages. J'ai trouvé les acteurs vraiment très beaux. Je ne sais pas pourquoi. Ils respirent tous une vitalité qu’on ne retrouve pas ici, comme un feu très vif qui brûle.

Quand je suis rentré c’était très agréable, il pleuvait à torrent et ça faisait un contraste assez saisissant avec l’impression de sécheresse des paysages du film. J’aime bien la pluie quand il fait chaud. Il n’y avait personne dans les rues et j’avais l’impression d’être le seul piéton de la ville.
Et pour une fois que j’avais mon parapluie…

Posted by Endy at 18:14 | 4 comments

A la recherche du livre perdu…

J’ai trouvé quelque chose d’amusant sur un blog, ça s’appelle Bookcrossing. Non, ce n’est pas une nouvelle pratique sexuelle impliquant des livres, mais en fait ça consiste à abandonner un livre que l’on a aimé dans la rue pour le faire découvrir à quelqu’un.
J’avais repéré sur le site trois endroits où des livres avait été abandonnés depuis moins de vingt heures. En allant au cinéma j'en ai profité pour regarder. Evidemment je n’ai rien trouvé, c’était dans des rues où il y a beaucoup trop de passage. Mais c’était quand même rigolo de chercher.
Je vais essayer de le faire aussi. Bon j’ai un peu de mal à abandonner mes livres en général même si je les ai lus. Ça me désole d’avoir à en vendre une partie quand je déménagerais.
Peut-être le Stratégique ou encore Macroéconomie, une dimension européenne pourront faire l'affaire ?
Non, je pense pas que quelqu’un les ramassera…

Posted by Endy at 17:27 | 4 comments

lundi, mai 02, 2005

C’est le week-end ! (Je sais, j’ai honte)

A. était là ! C’est donc passé comme un rêve…

Vendredi soir, soirée pré anniversaire d’un ami (Y.) avec deux australiens M., qui est un de nos amis et An., un ami de Sydney de M. qui vit désormais à Londres.

Samedi soir ce fut le vrai anniversaire avec plus de gens. Principalement les mecs avec qui Y. a couché avant. C’est assez particulier comme idée, je trouve, comme une collection vivante.
Bon là-bas j’ai un peu déconné et j’ai vraiment trop bu. Je n’avais pas l’impression d’avoir exagéré mais comme ces derniers mois la majorité de mes amis alcooliques sont à l’étranger, j’ai été très sage et j’ai perdu l’habitude. Je crois avoir eu le lendemain une des pires gueules de bois de ma carrière.
Vu mon état d’ébriété avancée, on est rentré à la maison au lieu de suivre les autres au Tango. Pendant qu’on attendait le noctambus avec eux, Ant. n’a cessé de me prendre dans ses bras et de m’embrasser sur les joues et dans le cou. Il avait commencé à faire ça la veille. Bon j’avoue qu’au début ça m’a fait très bizarre mais au bout d’un moment j’ai fait de même. C’était stupide mais vraiment agréable. Comme je n’étais pas dans mon état normal, je n’ai pas réagi. Je suis plus vulnérable que je ne le croyais.
Quand je suis dans les bras d’A. je me sens protégé et ancré à quelque chose de solide et d’immuable. Ant. avait à peu près la même taille et carrure que moi et son étreinte était légère et beaucoup plus fragile. Et à cela s'ajoutait le parfum de l'inconnu.
Je ne reverrais jamais Ant. donc ce n’est pas grave, ça ne prête pas à conséquence.
Si j’avais été à la place d’A. et que j’avais vu quelqu’un prendre mon petit ami dans ses bras, j’aurais vraiment été jaloux et je lui en aurais voulu. Ça ne l’a pas dérangé, mais c’est vrai qu’il me connaît et qu’il a confiance en moi.
Et puis merde moi aussi j’ai le droit de déconner.

La journée du dimanche s’est passée très vite et on s’est principalement promené, on a erré à la recherche d'un restaurant canadien qu'il connaissait et qui était fermé. Je lui ai fait découvrir Halloween premier du nom et il a plutôt apprécié.

Ce matin je me suis levé à six heures et demie pour l’accompagner à Charles de Gaulles où il a pris son train. Je commence à être vacciné des séparations, maintenant. Ça doit être au moins la 15e. C’est presque la routine désormais…

Posted by Endy at 23:48 | 14 comments

Et je casse, et je casse… (non je n’ai pas vu ce film, mais on peut difficilement échapper à ses effets collatéraux)

… l’appareil photo qu’A. a oublié chez moi ce matin. Ben oui j’ai essayé de flasher le firmware et comme c’est un appareil sans marque, la manipulation ne semble pas sans danger. J'ai bien peur qu’il n’y ait pas de recours pour la récupération.
Il ne faut pas me laisser quelque chose de technologique dans les mains sinon j’essaie toutes les fonctionnalités, ce qui peut parfois mener à des catastrophes.

Je vais lui en acheter un autre de la même catégorie mais progrès technologique oblige, il sera mieux que celui que j’ai détruit. Je lui ai dit que je lui renverrais le sien par la poste et ça lui fera donc une surprise !

Tout cela ne va pas avantager mon budget qui frôle déjà dangereusement le zéro.
Et dire qu’on est seulement au début du mois…

Posted by Endy at 23:38 | 0 comments

Des virus dans la boîte aux lettres

Que des prospectus aujourd’hui mais ça valait la peine de s’y attarder un peu :

Une lettre délirante décrivant un complot qui aurait abouti à la mort d’un chercheur yougoslave qui aurait découvert depuis 96 un remède au SIDA. Bien sûr il faut en parler à tout le monde et envoyer des dons ou acheter des livres au titre évocateur comme « la santé confisquée » ou « Mirko Beljanski ou la chronique d’une Fatwa scientifique ».
Et ce n’est pas tout, je viens de me rendre compte son médicament révolutionnaire guérit que non seulement du SIDA mais aussi du cancer, de la sclérose en plaque et de nombreuses autres pathologies complexes…
Dommage qu’il soit mort si tôt, son produit aurait même pu faire le café !
C’est étonnant qu’ils distribuent ça dans la boîte aux lettres, ils vont comprendre très vite que pour durer il vaut mieux rester caché et discret et recruter des fidèles dans l’ombre…

Pour continuer sur la même lancée, il y avait aussi une feuille de chou, « le National Mantais » c'est-à-dire le journal du FN de …Mante la Jolie (dont le bureau est situé « rue des abattoirs » si ce n’est pas un signe ça…)!!!!! Je ne comprends pas très bien là. Le mec qui a distribué ça dans le Ve devait être un peu bourré.
Il y avait deux pages sur un rapprochement entre la révolution des canuts au XIXe siècle et le combat du FN contre l’union européenne. Là, maintenant j’en suis sûr, ils commencent vraiment à prendre des drogues dures au FN…

Posted by Endy at 23:36 | 0 comments

 
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