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lundi, août 15, 2005

Un jour à Amsterdam

Comme tout bon touriste qui se respecte, on commence par un tour de la ville sur les canaux en bateaux. C’est une bonne façon d’avoir une première impression de la ville excepté que la quadruple traduction en série des commentaires (néerlandais, anglais, allemand, français) est assez gavante.
On s’est ensuite promené dans la ville qui est très atypique avec des maisons hautes et étroites toutes collées les unes contre les autres. Bref, une matinée tourisme.

L’après midi, on se juche sur un pont et on regarde la Gay Pride passer. C’est assez particulier ici car le défilé se fait sur l’eau dans des bateaux. Le premier char est une immense photo des jeunes iraniens qui ont été tués avec la corde au cou. C’est plutôt fort comme symbole et les gens restent silencieux. Viennent ensuite des chars traditionnels, avec de la musique boum boum (ou plutôt thumpa thumpa  ) et des messieurs dévêtus. On a pu expérimenté également le temps là bas, un rayon de soleil, une averse sur le canaux qui court littéralement vers nous, puis resoleil, repluie etc…
C’est plutôt pas mal de voir ça mais au bout d’un certain temps on en a eu marre et on est retourné se promener.

A la fin on était plutôt fatigué d’avoir marché un peu partout et de s’être fait rincé. On a alors décidé de faire une pause dans un coffee shop (à l’effigie de Betty Boop) et de tenter un space cake (ni moi ni A. ne fumons et aucun de nous n’est capable de rouler quoique ce soit ni même la moindre cigarette). On a même le choix du parfum ! Ça sera vanille pour moi et un brownie pour A.. On s’installe sur la terrasse du café pour le déguster en discutant avec un néerlandais et une macédonienne qui s’était attablés avec nous. Finalement A. et moi on décide de couper chaque gâteau en deux pour avoir chacun la même expérience. On avait ensuite deux heures pour retourner à la gare avant le dernier train pour bruxelles. La première demi-heure est plutôt décevante. Rien ne se passe. A. commence à se sentir un peu étrange mais moi je ne sens rien. On est obligé de s’arrêter car il a la tête qui tourne et se met à rire pour rien. Toujours rien pour moi sinon une légère sensation de chaleur. Je suis un peu déçu. On décide ensuite de rentrer à la gare à 20 minutes de là. Pendant le trajet je commence à sentir des fourmillements dans les jambes et à me sentir plus léger. Je commence à perdre un peu contact avec l’extérieur. Le son se fait plus diffus, les images plus rapide comme une caméra en accéléré. Je me sens super bien. Je n’arrête pas de rire de façon très sonore et peu discrète tout en marchant. A. aussi. On arrive à la gare comme dans un rêve. Il y a un train qui part dans moins de cinq minutes sur le quai quatorze A. On court, légers, nous plantons de quai, trouvons le bon train à la dernière minute avant qu’il ne parte.
Je me sens comme si j’avais bu le poids sur l’estomac en moins. Mais beaucoup plus bourré que si j’avais bu, dix ou vingt fois.
A. a une avance au niveau des sensations d’environ une demi-heure sur moi et pour lui la phase d’euphorie est finie et il commence à se sentir mal. Moi j’essaie de garder un certain contrôle même si c’est difficile. Il nous reste 2h40 de train, A. est vraiment mal et je ne sais pas vraiment quelle quantité de THC nous avons avalé (et si nous n’avions pas avalé autre chose) et quelles sont les doses raisonnables. Je commence à soupçonner que le brownie n’est pas pour les petits fruits comme nous qui ne fument jamais.
Le train parti, A. court vers les toilettes. Je le suis et je m’assois machinalement sur un strapontin où je vais rester pour le reste du voyage.
A. reste dix bonnes minutes dans les toilettes et ne fait plus de bruit. Ma paranoïa naturelle héritée de mes chers parents fait immédiatement son apparition et une myriade de scénarios catastrophes cognent dans ma tête : bad trip, perte de conscience, A. assommé contre les toilettes et se vidant de son sang, des coupures de journaux titrant « noyé dans son vomi » avec des photos en gros plan en noir et blanc et d’autres joyeusetés de ce genre.
Je frappe et il ouvre. Je suis rassuré, il est toujours vivant ! Je me rassois sur le strapontin et il s’assoit d’abord à côté de moi puis par terre en posant sa tête contre ses bras.
Je suis alors en pleine vague et je monte toujours. Comme je sais qu’A. est hors service et que je ne suis pas trop rassuré ne sachant pas trop ce qu’on a pris, j’essaie de profiter de mon trip tout en restant vigilant. J’essaie d’observer ce qui m’arrive pour mieux comprendre.
En fait je me rends compte que toutes mes sensations sont multipliées. Si je ressens une émotion, de la joie ou de la peur, elle augmente rapidement jusqu’à devenir incontrôlable. Lorsque je me sens bien, je me met immédiatement à sourire jusqu’aux oreilles et à rire sans pouvoir me restreindre. J’essaie alors de rester calme, de maîtriser mes émotions et de ne penser à rien.

Un autre problème vient du fait qu’on est dans un train de seconde zone entre deux compartiments, qu’il fait froid, que le son est insupportable et que le paysage défile à tout allure. Pour A. c’est un cauchemar et il effectue constamment des aller retours vers les toilettes qui sont parfois bloquées par d’autres personnes ce qui le fait paniquer (bon il a vomi dans la poubelle juste à côté une fois mais il ne faut pas le dire). Il y a aussi la déshydratation, c’est horrible mais je sens mes lèvres se dessécher complètement et un mal de tête me prendre. Je sais qu’on a besoin d’eau et c’est pour ça qu’à un arrêt je m’élance misérablement vers un distributeur automatique, pour être incapable d’acheter une bouteille car il fallait faire l’appoint. (Pas chiwawa !). Heureusement un employé néerlandais super mignon m’avertit que le train va repartir (manquait plus de me retrouver bloquer au fin fond de la hollande). Il me vendra plus tard une petite bouteille d’eau salvatrice mais malheureusement insuffisante.

Ensuite vient la meilleure et la pire partie du voyage. Je suis complètement défoncé et A. détruit. J’ai les yeux grands ouverts sur le paysage qui défile devant moi. Le temps se détend, parfois s’accélère ou ralentit. Il y a des images qui sautent et tout à coup des gens apparaissent ou disparaissent comme par magie dans l’allée. Le bruit du train se transforme en musique, j’entends de la batterie, de la musique classique. Je vois des scènes de film devant mes yeux, des plans et je comprends comment ces plans peuvent contribuer à donner certaines émotions. Je suis complètement béat et fasciné par ces découvertes. A. est toujours assis par terre et je vais lui caresser les cheveux pendant tout le reste du voyage. Il ne réagit pas mais je sens que ça lui fait du bien (et il me l’a confirmé le lendemain). J’ai un peu peur parce qu’on fait très PD comme ça et que je sais que je ne serais pas capable de me défendre si on est attaqué. D’un autre côté la drogue me calme et réduit mon inquiétude.

Je suis de plus en plus déshydraté et mon estomac se tord. Je comprends alors ce qui a rendu A. malade. Si on se concentre sur un seul sens les sensations deviennent si intenses qu’elles donnent envie de vomir. Parfois je glisse sans faire exprès sur le son qui devient trop violent pour moi et qui me frappe physiquement. Je me concentre alors sur les images et sur les sensations tactiles lorsque je caresse la tête d’A. J’ai de plus en plus de mal à me défendre contre le son et à me focaliser sur les autres sens. A un moment je n’y arrive plus et une demi-heure avant l’arrivée à Bruxelles, c’est à mon tour de courir vers les toilettes. Je vide mon estomac et tout d’un coup tout va beaucoup mieux. Je regagne le contrôle, mes pensées se font plus nettes et mes sens redeviennent normaux, même si j’ai encore l’impression d’être enveloppé dans de la ouate. A. se sent lui aussi un peu mieux. Le retour se fait sans encombre et la marche dans la fraîcheur nocturne est salvatrice. Les effets secondaires se feront encore sentir jusqu’au lendemain soir avec une sorte de gueule de bois.

Pour A. c’est décidé. Plus jamais de « space cookie » pour lui. (Et dire qu’il voulait qu’on prenne aussi des chocolats, je n’ose imaginer dans quel état on aurait été). Pour moi je ne sais pas. Çà a été plutôt agréable même si on était pas dans les meilleures conditions pour faire ça. Mais bon ce n’est pas quelque chose que j’ai envie d’expérimenter à nouveau avant un bon moment…

Posted by Endy at 23:01 | 2 comments

Viiiiiiiiiva Colonia !

Après une soirée de sensibilisation avec des chansons allemandes populaires (Drei weiße Tauben (guru guru guru) et autres joyeusetés de ce genre) et m’être gavé pendant plusieurs jours de la méthode « j’apprend l’allemand en quatre semaines », j’étais à bloc pour affronter dignement le pays de mon amour pour un week-end à Cologne.

Il faut dire que ma seule incursion en territoire germanique avait été un voyage à Europa Park au collège (seule raison d’ailleurs pour laquelle je m’étais inscrit au club musique au collège pour jouer de la flûte à bec) qui s’était avéré plutôt décevant et même il faut l’avouer tout pourri. J’avais perdu les « amis » de mon groupe (intentionnellement) et j’avais passé la journée à errer seul dans le parc à faire toutes les attractions tout seul. Et bien sûr je m’étais fait chier comme un rat mort.
Bon ce n’était pas tout à fait vrai, dans l’après midi le nerd du club (que personne ne pouvait saquer) qui lui s’était fait lâché par son groupe, m’a retrouvé et m’a collé pendant tout le reste de la journée (bon il faut avouer que j’avais aussi une bonne tête de geek à l’époque et qu’on devait sûrement faire une joyeuse paire). Et le pire c’est que j’ai une photo où nous descendons tous les deux une cascade dans une bûche géante en plastique (que je m’étais bien sûr empressé d’acheter et que j’ai toujours quelque part cachée dans un tiroir).
Bon j’étais petit, on fait tous des conneries dans la vie.

Il était temps d’effacer ses souvenirs et d’avoir une nouvelle vision de l’Allemagne.

Il y a déjà les allemands. Bon normalement en France dans une foule je suis assez grand (1m83) et je vois au delà sur une bonne distance. Là j’étais un peu stupéfait car j’étais plutôt dans la moitié inférieure de la population si ce n’est pas le quart. Mon amour qui fait dix centimètres de plus que moi et qui passe pour un géant partout ailleurs se fondait parfaitement dans le décor.
Bon j’ai honte de véhiculer un tel cliché mais c’est vrai la proportion de « beaux » mecs est beaucoup plus grande là bas qu’en France. Il y a beaucoup de mecs musclés et surtout où que l’on regarde on est sûr de trouver au moins un canon. C’était une transition assez troublante après Bruxelles.
Nous étions dans le centre et c’était bondé, genre les halles un samedi. Et contrairement à la foule parisienne plutôt fluide où les gens s’évitent comme par magie en faisant semblant de s’ignorer, là il fallait forcer le passage en se montrant le plus déterminé. J’ai pu expérimenter une bonne dizaine de collisions avant de comprendre comment ça marchait.

Le premier jour j’ai pu rencontrer sa mère. Elle s’entend très bien avec A. C’était amusant de le voir redevenir comme un petit garçon avec elle. Je crois qu’elle m’aime bien également, bon la communication n’a pas été très facile vu que je n’ai jamais appris l’allemand mais j’ai pu parler quand même un petit peu. Elle repartait le soir et on a visité la ville avec elle pendant la journée.

Le soir on a été a la recherche du quartier gay. Cologne est une ville très tolérante et il y a plein d’homos un peu partout. Je me demande comment tout ça va se mélanger avec les prochaines JMJ et la visite du remplaçant de feu Jipitou.
Ça n’a pas été très difficile à trouver, on a suivi des mecs qui comme le dit A. font partie de la « famille » et on a pu trouver quelques bar sympas. Chaque bar à sa clientèle. Les jeunes et les vieux ne se mélangent pas et ont chacun leur endroit et leur musique. Je me suis encore distingué en me prenant une porte en verre en pleine face de façon très sonore et j’ai pu goûté à la kölsch la bière typique de la ville qui a même un verre à la contenance particulière (20cl). J’ai aussi goûté une espèce de liqueur très allemande avec un cerf comme emblème.

Le lendemain, journée calme. Une foire en plein milieu de la ville où j’ai pu savourer quelques spécialités allemandes : de vrais bretzels (pas les truc apéritifs alsa), des beignets de pommes de terres avec de la compote de pomme, un morceau de curry wurst
Comme il pleuvait et que l'on n'avait pas envie de distractions intellectuelles, on est retourné dans un bar gay où on avait été la veille qui avait de grands canapés en cuir confortables. Comme il était tôt (13h  ) il n’y avait là que des homos en couple. C’était plutôt amusant excepté que l’on était à côté de deux jeunes allemands avec un petit razmoket de chien qui a redonné l’idée à A. qu’on doit absolument en avoir un pour le futur. Si on vit ensemble un jour je pense vraiment que je vais finir à faire pisser un chien saucisse pendant mes soirées. Joie.
J’ai bien aimé resté là car c’était assez mélancolique avec la pluie qui tombait doucement (le bar était ouvert).
On s’est ensuite promené quelques heures avant de reprendre le train pour Bruxelles.

Finalement j’aime bien l’Allemagne, j’ai la langue à apprendre et encore plein de choses à découvrir. Quand est-ce qu’on y retourne ?

Posted by Endy at 03:44 | 0 comments

La crise (et la microséparation)

C’était le jeudi après le week-end à Londres et le ratage du poste à Florence qu’A. considérait comme son échec. Il est revenu de son bureau passablement de mauvaise humeur car il ne trouvait pas de moyens pécuniairement et temporellement satisfaisants pour qu’on puisse se voir de façon régulière les week-ends.
Pour lui changer les idées, je lui ai proposé d’aller au ciné et de voir la guerre des mondes qu’il souhaitait voir et dont j’étais curieux (ben oui je me demandais comment on pouvait faire un blockbuster avec une fin pareille). Pendant tout le chemin il s’est montré un peu exaspéré et désespéré sur l’avenir de notre relation et j’essayais de lui remonter le moral du mieux que je pouvais.
En rentrant on a passé encore une demi-heure sur Internet à chercher tous les moyens possibles de rallier Bruxelles et Florence de façon régulière et compatible avec nos budgets sans aucun résultat.
J’étais d’humeur assez étrange. Moi aussi j’étais un peu désespéré en juin quand il m’avait appelé d’Allemagne et qu’il m’avait dit qu’il fallait qu’on y pense. Mais comme il y avait la perspective de son travail à Florence et que je voulais qu’on en parle face à face, j’avais rangé soigneusement l’idée dans un coin reculé de ma tête.
Avec cet espoir perdu tous mes doutes me revenaient avec encore plus de force.

On s’est couché et on a commencé à discuter. Il m’a dit qu’il était amoureux de moi, qu’il voulait qu’on reste ensemble et qu’on devait trouver un moyen de se voir régulièrement.
Moi bien sûr j’étais très touché par ce qu’il me disait et tout mon cœur me disait la même chose. Mais mon putain de côté rationnel avait lui aussi son mot à dire. Il y avait plusieurs facteurs : le temps (semaine chargée pour lui comme pour moi avec impossibilité de se libérer), l’argent (impossible de faire un Bruxelles/Florence direct) et une autre idée stupide. Je m’étais bloqué sur une durée de quatre ans à Florence et je me disais que c’était un peu égoïste de ma part de « gâcher » quatre années de la vie d’A. alors qu’il pouvait très bien trouver quelqu’un d’autre (c’était vraiment sincère mais bon il faut l’avouer je me disais aussi que j’aurais du mal d’avoir une relation à distance sur quatre ans)
Bon il faut aussi ajouter que la scène était un peu plus dramatique que ça. A. était très triste et moi j’étais sur le bord des larmes parce que je ne savais pas quoi faire et que la décision m’appartenait.

Et c’est là que j’ai vraiment déconné et fait quelque chose que je regrette vraiment.
On peut dire que j’ai fait la balance. Il attendait mon choix. Je lui ai dit d’abord que je pensais qu’on devait rester ensemble et qu’on verrait. On a continué à discuter et Il m’a dit que si je le quittais je ne pouvais pas rester car ça lui ferais trop mal (je devais rester encore une quinzaine de jours). Ça a été comme un déclic pour moi, je ne sais pas pourquoi. Je suis resté silencieux pendant une dizaine de minutes avec mes pensées qui tournaient follement dans ma tête et mon cœur qui battait. Je me suis levé et j’ai commencé à marché dans la pièce et m’éloigner du lit. Je me suis adossé au rebord de la cuisine et je lui ai dit d’une voix ferme et décidée que je le quittais et que je partirais soit le lendemain soit le jour d’après. J’avais pris ma décision fermement dans ma tête et c’est ce qui me semblait la meilleure décision (il est moins douloureux de trancher dans le vif dans l’instant que d’atermoyer à l’infini sur quelque chose qui est de toute façon condamné). Il m’a rejoint sans me toucher et s’est mis à éclater en sanglots en me disant que ce n’était pas possible que ça finisse comme ça.
En lui annonçant la nouvelle je ne me sentais pas coupable et même soulagé d’avoir pu prendre une décision. Il est inutile de dire que quand je l’ai vu pleurer toute ma certitude s’est envolée d’un coup et que j’ai commencé à me demander si je n’avais pas fait une erreur.
Il a continué pleurer et je me suis rendu compte tout à coup que j’étais stupide. Sans le toucher j’ai essayé de le consoler sans résultat. Soudain sans réfléchir, je l’ai pris dans mes bras et j’ai repris ma voix décidée pour lui dire que j’étais con, que je l’aimais, que je ne le quittais plus et qu’on allait rester ensemble et essayer de trouver une solution. (Mon deuxième prénom c’est Girouette et oui, Jean Pierre, c’était mon dernier mot).

Et çà l’était. Etrangement dans ma tête tout devenait clair et je ne comprenais pas pourquoi je ne l’avais pas vu plutôt. Je l’aimais lui aussi et on trouverait bien une solution. En plus même si ma première année serait chargée ça ne durerait pas quatre ans et j’aurais des périodes de ma vie où je pourrais partir de Florence pour aller à Bruxelles.
On est retourné au lit et je l’ai rassuré du mieux que j’ai pu parce qu’il avait été effrayé par la facilité apparente avec laquelle je l’avais abandonné. J’étais honteux d’avoir « joué » avec lui pendant plus d’une heure sans pouvoir me décider alors que lui dès le début avait fait preuve d’un amour sans faille.
On a encore discuté un peu et on a fait l’amour. Ça a été très doux et très tendre. On avait encore chacun les yeux humides des larmes versées et le corps et la tête vidés après la crise qui avait eu lieu. Chacun redécouvrait l’autre et mesurait ce qu’il avait perdu l’espace d’un instant.
Les jours suivants on a réussi à trouver des arrangements. Une séparation de deux mois et demi avant des retrouvailles en novembre d’une semaine à Florence, suivis de week-end à Londres et à Paris au cours du même mois.
Mais surtout je me suis excusé en l’invitant au restaurant et en lui faisant des petits cadeaux. En étant tendre et aimant et en lui montrant ce qu’il est.

Mon seul amour.

Posted by Endy at 03:38 | 1 comments

jeudi, août 04, 2005

Un Week-end à Londres

Le G.A.Y (dgi et waïe)

On avait rendez vous avec Anthony devant le bar. Je ne l’avais pas revu depuis l’anniversaire de Y. à paris où j’avais été malade et où il m’avait pris dans ses bras.
On a mangé avant et on a un peu discuté. Il est un peu bizarre. J’ai appris qu’il avait quitté l’Australie pour suivre son copain allemand. Ils ont rompu et il a ensuite trouvé un travail en Angleterre. Il vient de rompre une relation avec un mec dont il était « amoureux ». Ils ont commencé par dormir ensemble sans rien faire et en se tenant les mains longuement au réveil (« so cuuuute »). Puis ils se sont échangés leurs vêtements calebars compris. Et ensuite ont fait un week-end en France où Anthony a sucé la bite de l’autre qui peu après voulait « arrêter leur relation sexuelle » mais rester amis ou encore aller plus lentement ou je ne sais pas quoi de ce genre.
Hu huh…

On est ensuite allé au G.AY. Bar où on a pris une bière. Inutile de dire que la pinte coûte là bas prix d’un demi à Paris (et encore) et que le bar fait deux étages et est gigantesque. En plus le quartier est beaucoup plus sympa que le marais à Paris. Il y a plein d’homos mais aussi plein d’hétéros de toute sorte et ça fait beaucoup moins ghetto. En sortant on a des entrées gratuites pour le G.A.Y club, la deuxième maison d’A. quand il habitait à Londres.
Je ne suis jamais sorti en boîte à Paris alors je n’ai pas d’échelle de comparaison. Mais c’était vraiment grand avec plusieurs niveaux, au moins 1000 personnes qui dansaient là et pourtant selon A., ce n’était pas très rempli. Généralement je me fais chier dans ce genre d’endroit mais depuis que je suis avec lui je commence à y prendre un certain plaisir (coupable). C’est même moi qui ai initié le mouvement vers le podium, un truc que je n’avais jamais oser faire auparavant, mais bon, vu qu’il y avait au moins 100 personnes dessus, ça n’était donc pas très original.
On a dansé tout les trois et c’était bien et atroce à la fois. Anthony était souvent proche de moi, me prenais par les épaules, on se tenait la main pour ne pas se perdre quand on était dans la foule…

Toute la soirée, j’ai éprouvé une attirance il faut l’avouer toute sexuelle pour lui et ça m’a étonné. J’avais envie de le prendre dans mes bras, de le serrer contre moi et de l’embrasser à pleine bouche. Je savais très bien que c’était stupide et que mentalement il ne me convenait vraiment pas mais j’avais du mal à reprendre mes esprits.
Il est mignon mais il a une tare qui fait qu’il a un peu de mal à trouver quelqu’un : il louche. En plus j’ai l’impression que son puritanisme l’empêche de jouir de sa sexualité sans culpabilité. Mais il n’en demeure pas moins qu’il m’attire beaucoup.
J’étais un peu effrayé par ça, c’est la première fois que je pense avec ma bite plutôt qu’avec ma tête. Et en plus, je ne le comprends pas vraiment, lui. Je ne sais pas s’il éprouve la même chose pour moi où non. Je n’ai pas l’impression qu’il fasse ça avec tout le monde mais je ne sais pas ce qu’il veut. Je ne veux pas le savoir. Il m’a dit qu’il viendra peut-être me voir à Florence en Octobre ou Novembre. Je n’ai pas envie qu’il le fasse mais d’un autre côté j’en ai très envie en même temps. C’est con.


A nous les petites anglaises…

Ou plutôt « les grosses salopes ». Le samedi on est allé au « Car Wash », une boîte hétéro de Londres avec comme thème de la soirée les années 70. La meilleure amie d’A. fêtait son anniversaire là bas. On a passé la matinée à Camden Town pour trouver des habits adéquats et on a fini déguisé en deux PD des années 70, avec t-shirt moulant flashy orange pour lui et jaune pour moi et pantalons patte d’eph.
Une fois rentrés dans la boîte, les présentations sont plutôt brèves, ils avaient déjà commencé à boire avant de venir(à la mode anglaise, donc ils étaient déjà très bourrés) et j’ai du mal à comprendre qui est qui parce que la musique est très forte et que l’on doit hurler pour parler.

On commence donc tout de suite à danser et bien sûr on va directement sur le podium. Bon ça va maintenant je suis vacciné, j’y vais directement à jeun sans me poser de question et je secoue mon petit corps en essayant tant bien que mal en essayant de suivre le rythme. Dix minutes plus tard, deux filles arrivent, une petite brune qui commence à me tourner timidement autour et une autre de taille moyenne, blonde, un visage un peu vulgaire qui se met à danser devant A. J’arrive à me débarrasser de la petite en l’ignorant. A. vient danser près de moi. La blonde revient à la charge et se met entre nous deux. Elle nous force ensuite à nous embrasser. On s’exécute en renâclant un petit peu (on était dans un endroit super hétéro avec des femmes flics et pleins de beaufs bourrés à la bière). Deux beaufs hétéros derrière nous bourrés croient que c’est un jeu et font de même en minaudant.

Je ne comprends pas trop ce qui est en train d’arriver et je pense à ce moment que c’est une amie du groupe qui a un peu bu et qui ne pense pas à mal. Elle commence ensuite à danser avec moi en collant ses fesses contres moi et pour m’en débarrasser je la tripote un peu.
Ce n’était pas la chose à faire. Elle se retourne et se colle contre moi et tente de m’embrasser sur la bouche, j’esquive et je me prends un gros smack mouillé sur la joue.

Un peu interloqué, je prend un peu mes distances mais continue à danser avec elle, ne sachant pas vraiment à qui j’avais affaire. Cinq minutes après, c’est le drame, elle en profite d’un moment d’inattention de ma part, et sans que je puisse faire quoi que ce soit je me prends sa langue dans ma bouche. Beurk…

A. est un peu choqué. J’ai appris après qu’elle ne connaissait personne du groupe et qu’elle est arrivé comme ça parce qu’on était sur le podium. A. s’en est débarrassé en lui disant qu’il était PD et qu’on était ensemble, mais elle ne voulait pas le croire. Et c’est pour ça qu’elle voulait qu’on s’embrasse.
La soirée s’est bien passée, on a essayé de l’éviter à chaque fois qu’on pouvait et je me suis fait gratter le dos une ou deux fois, c’est tout.

C’était la première fois qu’une fille m’embrassait. J’aurais préféré que cela soit dans d’autres circonstances…

L’auberge de jeunesse.

Comme je suis fauché et qu’A. est économe, on est allé dans une auberge de jeunesse. C’était la première fois que j’y allais « pour de vrai » et ce n’était pas stupide comme idée vu qu’une chambre d’hôtel était inutile car on sortait tous les soirs et qu’on ne dormait que quelques heures.
J’appréhendais un peu car on était dans une chambre avec dix autres personnes mais comme c’était mixte c’était plutôt sympa.

Le dernier jour il y avait des italiens venus de Florence qui était dans notre chambre. A trois heures du matin, un réveil sonne, quelqu’un part…et un couple commence à baiser.
Il faut dire que les lits de la chambre étaient en fer et qu’au moindre mouvement, le sommier grinçait horriblement. Ils ont essayé de faire ça doucement sans trop faire de bruit. Environ toutes les deux secondes, un coup de bite et un gémissement du lit. A ce train là, au bout d’une demi heure ils n’avaient toujours pas fini même si la conclusion semblait plus proche avec occasionnellement un râle étouffé de façon plus fréquente.
C’est l’heure de partir pour moi, je me lève, je fais un peu de bruit et ils n’arrêtent pas. Je m’habille et ils continuent toujours. Je prend ma valise et quitte la chambre de façon assez sonore à cause de ma maladresse naturelle et ils en profitent pour accélérer le rythme.

C’est dégueulasse, A. et moi on n’a pas pu se toucher du week-end dans la chambre, et eux, pas de problèmes, c’est la fête à la maison.
J’espère au moins que j’ai fait assez de bordel pour qu’ils puissent arriver à l’orgasme.

Autres choses dont je veux me rappeler :

- Tate Gallery : musée d’art moderne, intéressant. En particulier, j’ai vu des sculptures de Man Ray qui m’ont intéressé, il faut que j’en apprenne plus à ce sujet. La vue sur Londres depuis le dernier étage.
- London Dungeon, un truc très kitsch mais que j’ai adoré, une sorte de visite à thème, sur les criminels, épidémies, et divers épisodes sombres de Londres, avec des « acteurs » et des petites attractions, j’ai même eu peu parce que A. connaissait l’endroit comme il l’avait visité de nombreuse fois comme guide et qu’il me mettait toujours en avant !
- Une pièce, « the UN Inspector » au national Theater où A. a travaillé comme ouvreur et qu’il m’a fait visité en détail. Il était comme un petit enfant qui montre ses jouets et ça le rendait heureux. La pièce était un peu moyenne mais j’étais vraiment heureux d’y avoir assisté avec lui.
- La cuisine anglaise, qui finalement s’est révélé excellente ! En particulier un vrai petit déjeuner anglais bien copieux avalé à midi (sinon je n’aurais pas pu) et un Fisch et Chips délicieux.
- Le Tea time chez Anthony le dimanche.
- Et en vrac, la traversée de la Tamise par-dessous, Greenwich Park, des bus à n’importe quelle heure de la nuit et simplement le fait de se laisser guider par mon amour dans sa ville préférée.

L’entretien

Je suis parti seul de Londres le lundi et A. est resté pour un entretien qu’il avait pour un travail à Florence. Ça concernait la régulation de l’énergie et il y avait des liens avec l’institut européen. Je n’attendais rien de cela mais inconsciemment j’espérais un peu qu’il soit pris et qu’il habite avec moi l’année prochaine.
Il a raté l’entretien et il va donc rester à Bruxelles. Je ne l’en blâme pas parce que ce n’était pas son domaine et j’avais un peu peur que ce travail ne lui plaise pas.
Mais après ça on est revenu au point de départ et il a bien fallu prendre une décision…

Posted by Endy at 14:17 | 0 comments

L’affaire arménienne

Dans mon ancienne classe, il y avait une arménienne qui portait comme prénom le nom d’un singe au nez imposant. Elle n’est pas vraiment jolie, un peu enveloppée et très poilue (pour ce que j’en ai vu, elle a des bras et un dos qui ferait rêver plus d’un bear). Généralement elle est plutôt désagréable et d’humeur maussade. En contrepartie elle est très intelligente et cultivée, parle un français parfait avec un vocabulaire très supérieur au mien et un anglais tout aussi excellent avec un accent américain.
Mais bon il faut bien être un peu con parfois et parmi nous (mes amis de la « wunderteam » ou encore « le club des minorités » : un polonais (M.), un franco-bolivien germanophile (N.), un anglo-japono-luxembourgeo-belge (D.) , et un homo), les plaisanteries allaient bon train.

Début juin, un soir où l’on devait travailler, D. et M. sont allés chercher des bières pendant qu’on restait N. et moi sur la pelouse de la cité universitaire. En revenant ils sont passés devant la maison d’Arménie et ont demandé aux filles qui se trouvaient là si elles connaissaient la fille en question et deux trois questions connes genre « elle sort souvent ? », « Est-ce qu’elle a un copain » …
Rien de plus.

Et c’est la que l’affaire a commencé…

Deux semaines plus tard, un mail collectif à la classe :

« Chers camarades,

Ne prenez pas ce message pour un pollueur successif de boite, je crois vraiment que certains d’entre vous peuvent m’aider à élucider un mystère.

D’après le témoignage de l’une de mes voisines, récemment deux personnes (de sexe masculin) auraient passé à la Maison où j’habite et, en se présentant comme mes camarades d’école (j’ai pas d’autres camarades d’école à part vous), auraient essayé de s’enquérir de moi auprès d’elle, en demandant où j’habitais exactement, si j’aimais faire souvent la fête etc…… chose qui me paraît extrêmement bizarre venant de la part des étudiants de troisième cycle de … (donc est-ce que ce serait quelqu’un de vous ????).

Je vous prie donc de me dire, si vraiment quelqu’un ou quelques-uns d’entre vous se reconnaissent. J’espère simplement que personne n’est en train de mener une enquête sur moi :-))

En attendant j’aimerais vous assurer que si jamais quelqu’un aurait envie de savoir un peu plus sur moi ou ma vie, eh bien, je vous encourage vivement de ne jamais hésiter à vous adresser à moi directement et personnellement. Je serais ravie de répondre à toutes vos questions.
Mon numéro de portable ne peut aucunement être objet de secret pour vous, donc n’hésitez pas à m’appeler non plus, ni pendant les vacances, ni par la suite.
Je serai également ravie de vous être utile.
c'est XX XX XX XX XX

PS. Et, au fait, pour l’info, OUI, j’aime faire la fête et je la fais souvent, même si j’ai avoué, il n’y a pas longtemps, à quelques-uns, de ne pas être une grande clubbeuse. »


Quelques réponses peu intéressantes de personnes de la classe et une réponse qui suit :

« Chère ….,

Les descriptions sont très générales, mais le contenu de la conversation.....et que le mot "camarade de classe" a été prononcé.....

Contrairement à …. je ne crois pas une minute au scénario "drague" (qui se manifeste pas de cette manière et qui me fait sourire plutôt que de me causer de l'inquiétude) ....c'est de la curiosité pure et pas autre chose.

Quoi qu'il en soit, j'ai dit ce que je voulais dire et je n'en reparlerai plus.
Bon, on oublie ça!!!!!

Merci pour vos réponses en tout cas.
Très bonne journée ! »


Après ce message, on aurait pu croire que tout était oublié et que l’affaire était définitivement close. Mais ce n’était pas le cas. Ça a dominé le sujet de conversation du pot de départ nul de la classe après que j’en sois parti et de la soirée de classe qui a eu lieu une semaine plus tard à laquelle je n’ai pas assisté. (On peut dire que c’est un ultime témoignage de la platitude de la vie sociale de cette classe)

Fin juillet, à ma grande surprise, j’ai droit à un mail de sa part :

« Bonjour Régis

Lors de notre rencontre d'Adieu du Master j'ai pu constater dans l'expression de ton visage qui m'était destinée, une invitation à faire confiance. Je vais donc aujourd'hui franchir ce pas et te prier de bien vouloir m'accorder ta discrétion et ta diligence.[Je ne pense pas que ça soit une bonne idée...]

J'ai été malheureusement harcelée par deux camarades de notre classe dont je n'aurai jamais attendu une telle conduite, incompatible avec le statut d'un étudiant de troisième cycle chez Monsieur (prénom+2eme prénom+nom du directeur du DEA).

Je te demanderais de bien vouloir me confirmer que M. et D. ont entrepris des démarches visant à s'immiscer dans mon intimité. [Aie j'espère qu'ils n'y ont mis que les doigts, sinon je pense qu'ils peuvent dire adieu à leur virilité] Je pense que tu seras assez raisonnable de ne pas leur faire part de ma démarche car je tiens à la fois à les punir et à ne pas couper les ponts avec eux. [Dommage !] Surtout D. qui est un garçon charmeur mais je sais qu'il est timide et n'a pas osé m'aborder qu'en présence de son camarade M.

Je ne suis pas une amatrice de "drague" comme on dit bien que je sois coquette et quelque peu joueuse avec les hommes. [Hu huh, tu l'as bien caché ce côté là alors] Aie donc un peu d'indulgence pour mes faiblesses.

N.

Post scriptum: j'espère que tu passes des vacances agréables, moi de mon cote je ne peux me plaindre des beaux paysages des Tatras. »


Alors là je suis sur le cul.
Tout ça pour un truc de peu d’importance qui a eu lieu il y a deux mois ! J’en profite pour renvoyer ce mail commenté de façon salace à mes amis et me creuse la tête pour renvoyer une réponse appropriée (ben oui je suis lâche et faux-cul. Et alors ? Il y a des gens qui m’ont dit que ça pouvait parfois servir) :

Salut N.,

Merci pour ton message. J'avoue avoir été un peu étonné en le lisant.

Je ne sais pas trop quoi te répondre. Etant donné mes relations avec les personnes que tu cites, je ne pense pas être la meilleure personne en qui tu puisses avoir confiance en ce qui concerne cette affaire.[ça c'est vrai]

La seule chose que je peux te conseiller, c'est peut-être d'oublier cette histoire. J'ai plutôt l'impression que c'était juste une blague de potaches un peu trop imbibés qui ne cherchaient pas à mal. Les termes que tu utilises pour caractériser leur comportement sont peut-être un peu trop forts pour ce qui me semble n'être qu'une mauvaise plaisanterie. Tu as très certainement raison de la trouver douteuse, mais je ne pense pas qu'elle mérite qu'on lui accorde autant d’importance.[Là je me sens vraiment une merde d'écrire ça mais bon, j'assume]

En tout cas, je te souhaite également de très bonnes vacances. Moi mon environnement est beaucoup moins majestueux que le tien (je suis à Bruxelles), mais il me plait tout autant, c’est le principal…

Régis


Et ce n’est toujours pas fini, deux jours après, la réponse :

Bonjour Régis.

Je te remercie pour ton empressement à me répondre. J'ai cherché dans plusieurs dictionnaires le sens du mot "potache" et aucun ne correspond à la description qui m'a été fidèlement faite du comportement de D. et M. lors de la fameuse soirée. [Il y a vraiment des gens qui n'ont rien à foutre...]
Je comprends que tu veuilles protéger tes camarades. Je dois avouer que je n'aurais pas du attendre un autre comportement de toi car tu me parais être très loyal envers ceux qui sont tes amis. Ne t'en fais donc pas pour moi, j'agirais en cavalier seul (ou devrais-je dire cavalière solitaire) car désormais je possède des informations qui me permettront de rencontrer D. en personne cet été lorsque je séjournerai en Belgique. Ne me soupçonne d'aucune fourberie ou que j'aurai pu diligenter une enquête sur D. ![Mais bien sûr, la mafia arménienne est déjà sur le coup c'est ça? Je dirais tout ! ne me torturez pas !]
Nous avons tout simplement des amies Belges en commun, avec lesquelles j'ai eu la chance de collaborer lors de quelques représentations théâtrales.
Je préfère même un tel dénouement direct car cela permettra de déjouer les pièges de la timidité de D. et en même temps, car je suis très joueuse, de lui "rendre la pareille" comme disent les personnes peu cultivées.[Ah merde alors je suis moins qu'un inculte alors]
Je te souhaite de bonnes vacances donc et te prie de ne pas hésiter à me communiquer toute information supplémentaire sur cette affaire de harcèlement moral. En effet, ne laisse pas la considération envers tes amis aveugler ta conscience éthique qui te commande, je suis sûre, de réprouver de tels agissements.[je ne suis pas sûr que tu veuilles te confronter à ma "conscience éthique" poupée...]

Bien à toi,
N.

PS A bientôt à Bruxelles, j'espère.


Cette fois-ci, j’ai choisi de garder ce mail pour moi. Ce serait amusant un rencontre inopinée entre D. et N.
Il faut savoir que D. la trouve vraiment repoussante et qu’il est un peu effrayé de la tournure que prend la situation.
A ce niveau là, c’est vraiment de l’obsession. Tout est possible : Peut-être qu’elle va faire appel à la mafia arménienne ? Se poster devant sa maison ?
J’ai bien peur maintenant que l’on retrouve le petit D. enfermé dans une hutte en bois au fin fond des montagnes arméniennes comme esclave sexuel de la « coquette des Carpates » …
J’ai hâte d’en connaître le dénouement…

Posted by Endy at 13:55 | 1 comments

 
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