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samedi, juin 25, 2005

Naughty boy...

Aujourd’hui journée reconstruction du passé. Pour être plus clair j’ai trié et jeté pour préparer l’arrivée de mes parents et le déménagement de mes dernières affaires.
J’ai jeté en conséquence de cause, en sachant que ce sont des choses que j’oublierais si je me débarrassais des objets reliés à ces souvenirs. Ça va de photos moches de moi que je trouve affreuses à la boîte de la montre que d’anciens amis m’ont offert un jour à mon anniversaire (que j’ai donnée à A. par ailleurs et qu’il a cassée depuis) ainsi que la chanson qu’ils avaient fait pour l’occasion.

Mes parents arrivent demain. Pour venir me voir ils seront obligés de s’arrêter à Luxembourg. J’ai le secret espoir qu’ils se retrouvent au milieu de la Gay Pride à ce moment là. Ça serait amusant d’aller les retrouver noyés dans un océan PD arc en ciel.

Vu le timing, ça semble très possible. Siouplaît père Noël, j’ai été sage toute l’année, tu peux m’accorder ça ? (Et que mon père se prenne une main au cul. Gnark, gnark...).

Posted by Endy at 01:34 | 0 comments

vendredi, juin 24, 2005

Sexe et lutte des classes

Voilà le programme de la journée. Au travers de deux films. Un cocktail explosif ? Pas vraiment.

My summer of love tout d’abord. Deux filles, une d’origine modeste (avec un accent anglais horrible, j’avais du mal à comprendre ce qu’elle disait même avec les sous-titres) et l’autre de bonne famille. Tout ce petit monde se mélange, tombe amoureux, se rebelle, se promet mont et merveille et comme d’habitude à la fin, c’est le travail qui se fait enculer à sec par le capital (avec du gros gravier ici). Mais au moins ça lui sert de leçon et il ne manque pas de rappeler au capital que ses abus peuvent se retourner contre lui.
Le film est vraiment pas trop mal, ça manque parfois un peu de rythme mais c’est plutôt agréable.

Le deuxième est beaucoup plus masculin et français. Douche froide. Deux garçons, une fille, une possibilité. Beaucoup plus juste à mon avis également, car les personnages ne sont jamais des clichés et les acteurs jouent très justes. Peut-être à part l’histoire avec l’électricité, que j’ai trouvé un peu trop caricaturale et exagérée. Couper l’électricité pour l’économiser alors que l’on boit du coca cola ? Ce n’est pas très logique, mais bon, c’est la seule critique que je puisse trouver (il en fallait bien une). Je ne sais pas quel âges ont les acteurs, mais ils sont très doués et très beaux par-dessus le marché (et souvent à poil, ce qui ne gâche rien)
Là, pas de lutte de classe, ce qui est étonnant pour un film français. Les riches comme les pauvres se croisent et se mélangent même parfois. Mais on sent très bien que ces « accidents » ne sont que temporaires et que chacun retournera bientôt sagement à sa place.

Sinon pendant ma semaine de cinéma intensive (je pars lundi, j’ai besoin de réserves pour affronter le désert cinématographique qui m’attend), j’ai eu une très bonne surprise avec Sommeil Amer, un film iranien sur un laveur de morts. Je l’ai vu à l’espace Saint Michel dans la salle en sous-sol où je n’étais jamais allé. C’est très profond, on est au moins dix mètres sous le sol et on passe soudainement de la chaleur et du bruit de la place au silence et à la fraîcheur d’un tombeau ancien (et la salle a un petit air de temple païen).
Ce film est à la fois drôle, poétique, triste et très effrayant. C’est l’histoire d’un vieil homme arrogant qui est très effrayé par la mort (bien qu’il la côtoie tous les jours) et qui n’arrive pas à se décider de passer le flambeau. Toute sa vie, il n’a pas arrêté d’embêter ses employés et maintenant il a besoin d’eux pour pouvoir passer sereinement de l’autre côté.
Pendant la dernière demi-heure du film j’étais pétrifié par l’arrivée de la mort et prêt à me cacher sous mon siège (c’est suggéré à la manière de Ring et moi bonne poire, je suis toujours terrifié par ce que je ne vois pas).
La fin m’a arraché quelques larmes. Si désagréable que soit le personnage, on ne peut s’empêcher de l’aimer quand même. C’est comme un vieux grand père un peu insupportable qu’on apprécie, même si l’on sait que l’on ne peut pas le changer.

Posted by Endy at 02:12 | 0 comments

mardi, juin 21, 2005

Un drôle de Week-end

Au travail !

On peut dire que ça a commencé jeudi. On était un groupe de quatre et on avait à rendre un devoir à rendre pour vendredi midi, un comparatif d’une dizaine de page sur la libéralisation des télécommunications en Argentine et en Pologne. On a « travaillé » de 14h à 8h30 du matin dans une chambre de 10m² de la maison franco-britannique. En fait on a dormi, raconté des blagues, on s’est bourré la gueule à la despé pour commencer à travailler sérieusement vers minuit. Bon pour une fois j’ai fait la grève du zèle et ma contribution s’est limitée à faire de l’animation de groupe, des spaghettis à deux heures du matin et réaliser le sommaire et mettre les titres en gras à 8h du matin quand tout le monde était déchiré.
Inutile de dire que l’on a pas entamé la bouteille de Smirnoff Ice qu’on avait acheté pour se motiver et fêter la fin du devoir. Chacun est rentré gentiment (en mode automatique) chez soi.

Un fantasme qui se réalise (trop tard)

Le soir j’avais un ami de prépa qui venait me voir. L’après midi pour ranger n’est pas superflu. Même pas le temps de téléphoner à A.
La soirée se passe bien. Je me rebourre la gueule au vin et à la bière et on discute. Il est toujours accro à sa copine canadienne avec qui il s’est séparé depuis longtemps et il n’a toujours pas remonté la pente. Elle serait même venue le voir ces derniers mois à Strasbourg et ils auraient repris brièvement une relation avant de se séparer en plutôt mauvais termes.
C’est un de mes premiers meilleurs amis. En prépa on était toujours ensembles avec une autre amie et c’était assez fusionnel. Je me sentais vraiment bien avec eux mais également parfois super mal car je me sentais un peu à côté de la plaque. A 18 ans ils avaient chacun déjà eu une vie sentimentale bien remplie et fait plein de truc de djeuns. Moi j’étais plutôt le mec un peu coincé du cul mais sympa qui sortait peu à peu de sa coquille.
En plus, il était très mignon et j’étais beaucoup attiré par lui (sexuellement) et le prenait comme modèle.
Ça a un peu changé, il est maintenant plus triste et n’arrive pas à se sortir de cette relation avec cette canadienne. Comme il est très fleur bleue, et croit vraiment à l’ « Amour » il a du mal à s’en remettre.
C’est rigolo car comme la majorité de mon mobilier est parti, on est obligé de dormir sur un matelas de 1m60 à même le sol. Comme il fait très chaud dans mon appartement, on est souvent à moitié à poil. Ça aurait été un de mes rêves quand j’étais avec lui en prépa mais là ça me laisse plutôt froid. En plus je ne le prends plus comme modèle. C’est con mais j’ai l’impression qu’il est en train de ramer en ce moment. J’aimerais l’aider mais je ne sais pas quoi faire, il s’enferme dans son schéma de pensée et rien ne peut le faire changer d’avis.
C’est bizarre comme les choses peuvent changer.

Dimanche soir on est allé à un bar pour voir un copain à lui qu’il a rencontré sur Internet sur un forum du Monde où quelque chose de ce genre. Il était assez particulier. Se décrivant comme « homo homophobe », étant attiré par les hétéros. Il était avec deux autres amis, hétéros, dont un vraiment très mignon. J’ai essayé de m’intégrer dans le groupe mais c’était très private jokes. En plus ce mec n’arrêtait pas de se mettre en avant pour séduire ce type. Ça n’a pas été très performant je crois. J’ai tenté plusieurs fois de passer en mode conversation mondaine plusieurs fois sans résultats. J’ai fini par me casser en plantant tout le monde pour prendre le dernier métro.

Allo Police ?

Lundi matin, je terminais le dernier devoir que j’avais à rendre cette année quand j’ai un appel catastrophé d’un copain de ma classe qui est devant chez moi et qui veut rentrer. Il avait reçu un mail d’un de ses amis de notre classe qui était plutôt dépressif en ce moment et qui lui a envoyé un mail d’adieu lui souhaitant « une belle et longue vie » et « une grande carrière d’économiste ». Le message datait de la veille. Cette personne n’a plus le téléphone parce qu’il a eu des problèmes d’argent et qu’on lui a coupé. J’ai appellé les flics et on m'a donné le numéro du commissariat de Rueil-Malmaison où il habite. Je les appelle et évidemment aucune réponse.
On décide alors d’aller le bas. On rappelle les flics depuis un portable et ils envoient les pompiers qui nous rappellent peu après. Sa voisine l’a vu partir ce matin à 11h et il allait très bien. On y est allé quand même en métro. Résultat : 20 min de RER, 20 min de bus et 10 min à pied à monter une pente à 10% -on a compris pourquoi il avait du mal à aller à Sciences-po le matin. On a sonné à tous les appartements et sa voisine est sortie, une vieille bourgeoise bon teint qui nous a appris qu’il était plutôt solitaire et que les pompiers avaient pété la vitre pour rentrer. On a laissé notre numéro et depuis plus de nouvelles.


Toi je t’aime…

Le soir c'était le pot d'adieu de mon master. (En réalité le pot de bienvenue qui avait été repoussé toute l'année). Hypocrisie et sourire bon teint. Un polytechnicien de ma classe discute avec moi une demi-heure, je fais semblant d'être intelligent et passionné. Il me propose qu'on reste en contact pour qu'un jour peut-être on échange des idées pour des articles. Le pauvre, s’il connaissait mon incompétence il n’oserait peut-être pas faire des propositions aussi indécentes…
J'en profite peu après pour dire au revoir à tout le monde pour éviter le repas d'adieu car tous mes amis du master sont déjà partis. Le sourire jusqu'aux oreilles, accolades et embrassade en se promettant de s'écrire et de rester en contact pour les moins détestables, juste bonnes vacances pour les autres. Je me sens vraiment comme une merde de faire ça. Mais bon c'est fini et je suis enfin en vacances ! (Plus que le mémoire, plus que le mémoire...)

Mon copain de prépa est parti ce matin. On va essayer de repasser avec un ami à Rueil-Malmaison pour voir Denis.
On verra bien, il n’y a pas grand-chose d’autre que l’on puisse faire…

Posted by Endy at 13:09 | 0 comments

jeudi, juin 16, 2005

Le temps et moi

J’ai beaucoup à me projeter dans le futur et m'imaginer que quelque chose va arriver.
Là c’est bizarre j’ai ouvert mon agenda et j’ai vu qu’il ne me restait plus qu’une semaine avant de déménager. Je vais quitter Paris pour un bon moment. Dans deux semaines je serais à Bruxelles chez mon amour après une courte transition chez mes parents à la campagne, pour mieux y retourner au mois d’août.

Ça va me faire bizarre d’aller là bas, ça fait depuis Noël que je n’y suis pas retourné. Je n’en ai pas trop envie à vrai dire, ça fait des années que je ne connais plus personne là bas à part eux. En plus quand j’y suis, je perd tout autonomie et redevient un gosse : heures de repas fixes, aucun moyen de transport autonome (ils ne me laissent pas conduire, mais ils ont un peu raison à vrai dire) et aucun endroit où aller d’ailleurs.
Je déteste cet endroit. Je pense pas que j’y retournerais jamais quand mes parents ne seront plus là.
Je ne sais pas dans quelle phase ils sont maintenant depuis que je leur ai annoncé que j’étais avec A. Quand j’ai ma mère au téléphone elle est normale mais aucune mention du sujet ni de quoi que ce soit. Quand j’en parle on passe tout de suite à autre chose. Je ne sais pas trop quoi en penser. En ce qui concerne mon père et mon frère je n’en sais rien, je n’ai pas eu de leur nouvelles depuis ce moment mais ça ne change pas de d’habitude. On verra bien. Je pense que le sujet sera tabou et ne sera pas discuté. Ce n’est pas très grave.

C’est très étrange, jusqu’à présent même si j’avais planifié les dates, je ne m’étais pas rendu compte que le départ était si proche. C’est la minceur du paquet de feuillets restant qui me l’a rappelé.
D’un côté je suis vraiment content de partir et d’avoir une cassure, de passer à autre chose. De l’autre, je n’arrive vraiment pas à m’imaginer que je vais partir. C’est une bonne chose parce que ça me permet de m’adapter facilement. Un ou deux jours dans un nouvel endroit et j’ai complètement oublié où j’étais avant et j’ai l’impression que ma vie a toujours été comme ça.
En fait, je crois que ce qui me fait le plus peur pour le moment c’est de perdre un peu de mon indépendance pendant cette période, de ne plus avoir de chez moi et d’habiter désormais chez les autres. Mais bon seulement deux mois. Pas plus.
Après départ pour Florence et j’aurais un nouveau chez-moi. Ou peut-être même mon premier chez-nous, qui sait ?

Posted by Endy at 18:48 | 2 comments

mardi, juin 14, 2005

Hustler stupide

Une journée plutôt chargée.
Une fois mon amour raccompagné à la gare. On commence les choses sérieuses. Révision pour l’examen de cet après midi de commerce de services. Evidemment c’était impossible à faire et en plus comme d’habitude, l’imprévu arrive et je me retrouve à devoir m’occuper de faire visiter l’appartement d’amis qui sont actuellement au Canada depuis un an et qui ont été lâché par leur sous-locataire.
Ça a été amusant. Une fois mon examen planté, je vérifie mes mails et je m’aperçois que j’ai en fait rendez vous avec la personne avec qui j’ai parlé le matin dans 45 minutes. A priori elle n’a pas noté mon numéro de téléphone et je n’ai pas le sien. Tant pis je file.
L’appartement est situé dans la partie de la rue Saint Denis où sont les prostituées. Je ne savais pas si la fille qui devait visiter connaissait l’appartement ni même l’adresse et donc je l’ai attendu devant l’immeuble. J’ai pu expérimenté la joie de faire le tapin entre deux putes.

Cette partie de la rue Saint Denis est très animée, il y a des touristes, quelques passants, les prostituées, ceux qui les gardent, ceux qui se les tapent, et les immigrés clandestins avec leur diable qui attendent qu’on les appelle pour transporter des colis (la rue est bourrée de grossistes de vêtements car on est à côté du sentier). Il y a également les flics aussi qui passent régulièrement en voiture ou à pied.
Heureusement que j’avais mon baladeur, ça a limité les malentendus, mais j’ai quand même eu droit à deux ou trois œillades curieuses (que de vieux, pauvre performance). Et il y avait un petit groupe de clandestins qui me regardaient d’un air goguenard pensant que j’avais perdu le chemin de la porte Dauphine. Dix minutes après j’ai même eu droit à un mec d’une vingtaine d’années qui s’est mis derrière moi. Il vérifiait sûrement ce que je faisais sur le territoire dont il était chargé. Je ne suis même pas sûr qu’il n’ait pas été appelé par un autre mec plutôt louche qui m’a regardé pendant un moment d’un air insistant avant de saisir son téléphone.
Tout va très vite dans cette rue et la communication est très bien organisée. Je me souviens d’une fois d’un bonneteur qui en un clin d’oeil avait transformé son terrain de jeu en innocent tas de carton juste avant que les flics ne passent. Au même instant tout le groupe de pseudo clients s’éparpillait pour se reformer un peu plus loin quelques minutes après.
Je commençais à me sentir vraiment mal à l’aise et heureusement, peu après j’ai eu un appel de la personne que j’attendais. Dès qu’elle est arrivée, mon gardien s’est éclipsé pour d’autres tâches. Le relevé des compteurs peut-être ?

Posted by Endy at 02:34 | 0 comments

Nirvana

Un week-end avec mon chéri. L’occasion de se retrouver et de se redécouvrir.
Il y a peut-être un éclaircissement à l’horizon. Il a appliqué pour un travail qui lui plairait à Florence concernant l’union européenne et l’énergie. C’est un contrat d’un an. Il a déjà reçu une réponse de quelqu’un qui montrait son intérêt pour sa candidature. Peut-être que je serais avec lui l’année prochaine !!!
Ça a été un week-end très tranquille. Petits restos pas chers, faire l’amour et ciné. On a vu deux croûtes. la maison de cire d’abord. J’aurais été le voir seul de toute façon je crois. J’avais lu quelques critiques positives mais il ne faut pas toujours croire ce que l’on lit. C’était assez poussif comme film d’horreur, pas du tout effrayant mais plutôt sanglant et chirurgical. L’histoire était intéressante et les décors impressionnant, surtout à la fin. Mais pas de quoi sauver le film quand même.
Le second était l’interprète. La scène d’intro commence mal. Un paysage africain avec une horrible musique qui semble tout droit tiré du CD « les meilleurs morceaux de la pub lion ». On a droit à cette musique à chaque fois que l’Afrique est mentionnée et à un mélange de voix étrangères à chaque fois qu’on est dans l’ONU. Nicole Kidman s’en tire bien avec un personnage étrange. Par son physique on l’a croit d’abord occidentale mais elle se révèle peu à peu africaine par sa personnalité (mais bon on reste quand même très à la surface des choses, il ne faut pas déconner quand même). Le suspens monte bien pendant un moment mais après l’explosion du bus ça retombe en soufflé et ça redevient classique, bons sentiments et larmoiements.

On a regardé également les quatre premiers épisodes de la dernière saison de queer as folk obtenus par la magie d’Internet.
Heureusement que la série s’arrête après parce que là ça tourne un peu en rond et les personnages commencent à s’user jusqu’à la corde et à tendre vers la caricature. J’aime quand même bien cette série parce qu’elle me rappelle le début de notre relation avec A. quand on regardait un épisode avant de dormir (enfin pas tout de suite) et qu’il m’expliquait certains détails parce qu’on avait commencé avec la troisième saison. Je n’ai pas vu la série anglaise qu’on m’a dit meilleure. C’est vrai que celle-ci a tendance à enchaîner les plans discothèques, sexes et drogues avec toujours les mêmes mouvements de caméra jusqu’à l’écoeurement. Mais d’un autre côté les personnages jusqu’à maintenant étaient nombreux et complexes. Il n’y avait pas vraiment de héro et les histoires et thèmes étaient variés, même si parfois ils étaient traités de manière un peu superficielle.
Bon c’est un peu con mais j’ai vraiment envie de savoir comment ça va se finir. Il va falloir être patient, le dernier épisode n’arrive pas avant août…

Posted by Endy at 02:33 | 0 comments

mardi, juin 07, 2005

J'ai des doutes...

J'ai des doutes...

Sur ce qui va arriver bientôt entre A. et moi. Il faudra bien qu'on prenne une décision.

Avant de partir à Genève je l'ai eu longuement au téléphone. En fait depuis un mois on avait prévu d'aller à la Next Party, une grande fête gay qui a lieu une fois par mois à Bruxelles. Trois autres amis devaient nous accompagner.
Il était assez déçu que je ne puisse pas venir à Bruxelles et il m'a mis sur le même plan que les deux autres qui avaient annulé pour des raisons plus futiles. Je comprends parfaitement qu'ils soient déçus par eux. Mais quand il m'a traité de la même façon j'ai éclaté.
Et il a fait pour la première fois quelque chose qui m'a fait du mal. Anthony était le seul à venir ce week-end (le mec dans lequel j'étais resté dans les bras pendant une soirée) et il a sous entendu en plaisantant mais un peu lourdement qu'il pourrait coucher avec lui, comme il l'hébergeait. Bien sûr je savais très bien qu'il ne le ferait pas mais ça m'a mis en rage qu'il joue à ça et j'ai un peu crié.

Mais d'un côté ça a été positif, il m'a fait part de son malaise. Il se sent terriblement seul sans moi. Et d'un autre côté il est de plus en plus amoureux. Tous ses amis sont en couples et il se sent un peu marginalisé. Je sais qu'il est plus fragile que moi et ça me fait mal qu'il puisse souffrir à cause de ça.
Moi je ne sais pas. Il me manque terriblement et ça devient dur mais je peux continuer comme ça je crois et les autres je m'en fous.

Quand je serais à Florence on sait que ça va empirer. Déjà que maintenant on se voit difficilement, ça va encore être pire.
Je ne sais pas quoi faire.

Il va essayer de répondre à des applications pour des postes là bas. Mais je sais très bien que ce n'est pas à Florence qu'il trouvera ce qu'il cherche. Je ne veux pas qu'il fasse de sacrifices pour moi.
A chaque fois qu'on arrive à ce sujet au téléphone, j'atermoie et j'essaie de changer le tournant de la conversation et lui aussi. On va en parler quand il arrivera ce week-end je crois.

J'ai plein de questions dans ma tête maintenant. Je ne sais pas si lui c'est la même chose ou s'il voit simplement le problème et qu'il n'a pas osé encore y réfléchir. Est-ce qu'il faudrait qu'on aménage notre relation et nous laisser un peu de lest, en permettant d’autres amants, au risque que ça ne tende vers une lente et longue rupture (sans parler des complications pour les autres) ? Et de toute façon est-ce que ça pourrait lui apporter la tendresse qu'il lui manque ? Et moi de toute façon je ne pense pas que je pourrais me sentir bien dans ce genre de relation. Je serais un peu jaloux et je ne me sens pas trop capable de me partager entre plusieurs personnes.

Est-ce qu'il faudrait qu'on se sépare parce que c'est impossible que l'on puisse vivre un jour ensemble dans les quatre prochaines années et peut-être jamais ? Et si c’est le cas est-ce que je devrais venir à Bruxelles cet été au risque de lui faire plus de mal ? Est-ce que ça rendrait la séparation plus douleureuse ? Est-ce que ça serait une belle façon de se dire adieu ?

C'est compliqué d'aimer quelqu'un est loin. Vivement vendredi que j'y voie plus clair. Peut-être encore une fois je me fais des idées et que c'est juste une mauvaisse passe?

Posted by Endy at 02:45 | 0 comments

Bienvenue en Suisse

Deux jours à Genève à écouter d’autres étudiants présenter des papiers sur le commerce international en général, le droit… Notre exposé a été le dernier et ça a été un peu la merde, on avait un peu préparé ça en dilettante. J’étais assez déçu par ce que j’ai fait. Vivement Florence pour que je puisse être dans un environnement de travail complètement anglophone suffisamment longtemps pour que je m’améliore.

C’était assez bizarre. J’étais content d’y aller pour me changer les idées mais assez déprimé que ça m’ait pourri mon week-end à Bruxelles. J’ai oscillé entre les deux humeurs tout le séjour.
Je crois que je n’ai rien écouté du tout ou presque. Ce qui est bien quand un exposé n’est pas dans sa langue maternelle c’est qu’on peut vraiment se débrancher et faire le vide.
Le séminaire se passait dans une maison rose au milieu d’un parc qui donnait sur le lac de Genève, c’était un environnement assez idyllique mais bon je n’étais pas d’humeur à l’apprécier vraiment… Je suis même rentré dans l’OMC sans le savoir car la bibliothèque de l’école où l’on était fait partie du bâtiment.
Dommage, j’aurais du explorer un peu plus.

Je n’ai pas vu grand-chose de Genève finalement.
Je suis passé à côté du fameux jet (difficile de l’éviter) et le centre ville. C’est une ville assez petite (mais je crois qu’elle est quand même étendue) et très verte. Bien qu’il y avait une concentration impressionnante de banques un peu partout, pas moyen de tomber sur un distributeur avant d’avoir erré des heures.
Pas grand-chose sinon à raconter, parmi les autres étudiants il y avait un groupe d’italiens très sympas de Milan avec qui on a pris un verre (on avait même pas fini de travailler sur notre présentation et on a continué le matin). Là c’était rigolo j’ai appris qu’un de mes amis hétéro avait essayé la sodomie plus jeune avec ses copains. Et plus tard en allant aux toilettes j’ai eu la surprise de voir les gens refluer vers moi à vive allure. Sans y prendre garde j’ai avancé quand même et j’ai rapidement pu comprendre pourquoi : quelqu’un avait balancé du gaz au poivre ou quelque chose de ce genre.
Inutile de dire que moi aussi je suis parti en pleurant avec les poumons qui brûlaient et une bonne quinte de toux qui m’a duré une heure.
Ça m’apprendra à faire le fanfaron…

Posted by Endy at 02:05 | 0 comments

 
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