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mercredi, mai 11, 2005

Un doux rêve

Généralement je ne me souviens jamais de mes rêves.
Cette fois-ci j’aurais préféré ne pas m’en rappeler.
C’était un de ses rêves bizarres où on est entre le sommeil et l’état conscient. Je savais que je rêvais et que ce que je voyais n’était pas réel mais je n’arrivais pas à me réveiller.

La scène se passe dans une maison très grande avec certaines pièces qui sont directement issues de la maison de mes parents. Il y a une fête d’une vingtaine de personnes organisée par le propriétaire de la maison, qui est homo, riche et qui conçoit des jeux vidéo ou quelque chose comme ça. Les convives sont éparpillés dans la maison.
Je commence par la cuisine où il y a cinq personnes assises à une table dont A. qui me parle brièvement. Je quitte rapidement cet endroit pour une espèce de grande pièce de stockage où à ma grande surprise il y a des invités qui volent. Apparemment le propriétaire fait ses courses lui-même et quand il achète quelque chose il prend directement la gondole avec tous les produits qui sont contenus dedans. Il y a parmi les voleurs une fille de mon ancienne classe, que je ne n’ai jamais beaucoup fréquenté, et dans mon rêve je m’étonne même de sa présence ici. Elle vole des bouteilles d’eau cristalline et du fond de teint.
Je sens que toutes ces personnes méprisent leur hôte et ça me dérange beaucoup, ça me rend triste et ça me choque. Mais peu à peu j’ai un autre sentiment, que quelque chose de terrible va se passer et qu’il va y avoir un assassinat de masse.
Je quitte précipitamment la maison par la porte fenêtre du bureau et je me retrouve dehors comme si j’étais chez mes parents. Je contourne la maison pour aller au garage et là je vois venant d’en bas de la colline des afro-américains pauvres (ça c’est mon rêve qui me le dit) qui montent. J’ai peur aussi alors je reviens vers le bureau (des relents racistes dans un rêve ?). Avant de rentrer je vois une attachée de presse de 27 ans avec des cheveux longs châtains et portant des lunettes qui entre et je me sens rassuré car finalement tout va bien.
Je l’entends alors supplier d’une voix haute avec des relents d’hystérie qu’on l’épargne et je vois un des invités arriver avec un fusil. Il est grand, costaud, porte un tatouage et a des cheveux courts décoiffés. Je m’éloigne en courant et j’entends un coup de feu. Je sais que tout le monde est mort maintenant. Je le vois sortir du bureau juste au moment où je contourne la barrière de sapins qui me cache de sa vue, mais manque de chance pour tourner à 180°, je me suis accroché aux arbres qui bougent encore et il se rend compte de ma présence. Il me poursuit et je cours vers le village non loin en m’accrochant à la barrière avec les mains et projetant mes pieds et mon corps par dessus (1,80m de grillage quand même).
Et là je me réveille terrifié et j’ai m’aperçois que j’ai mal.
J’ai réussi à me tordre la cheville dans mon lit et maintenant je boite. Il faut le faire non ?

Mes parents arrivent aujourd’hui et je ne sais pas si c’est lié. Il faut que j’aille au supermarché acheter plein de légumes et de la nourriture saine pour monter combien je m’occupe bien de moi. Il ne faut pas que j’oublie aussi d’enlever tous les éléments compromettants qui pourraient leur laisser deviner que je suis avec A.
C’est chiant.
J’ai bien envie de leur dire que je suis avec lui mais je ne suis pas sûr que ce soit le moment approprié. Ils ne sont pas dans leur environnement et ils auront plus de difficulté à se raccrocher à des éléments rassurants s’ils le prennent mal. En plus ils sont un peu en vacances et ce serait dommage de leur gâcher ça.
On verra bien. Wait and see…

Posted by Endy at 10:43

 
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