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Aujourd'hui révision c'est pas de la rigolade les partiels c'est la semaine prochaine. Bon bien sûr aujourd'hui j'ai rien fait. (Il faut bien se préparer mentalement, c'est important !)
J'ai été dans un café avec l'ami d'A., celui qui a failli se faire toucher par une balle mardi. C'est moi qui lui ai proposé de prendre un café hier car A. m'a fait remarqué qu'il avait pas vraiment d'amis sur Paris, qu'il avait peut-être envie de parler, etc... Lui ai laissé un message sur son répondeur. Pas de réponse. Pas de message, rien. Aujourd'hui quatre heures, un appel. Il veut bien prendre un café. Ca sent le bouche trou à plein nez, mais tant pis, tant que je peux faire une pause dans mes pas-révisions, je prend. Il devient de plus en plus gay j'ai l'impression. Il en est au stade où il met du mascara. Pour une soirée encore je comprendrais, mais à cinq heures de l'aprem, c'est un peu limite. En plus je pense qu'il doit en être à la phase débutant parce que c'était plutôt un gros pâté sur chaque cil que "Whip Lash des cils qui fouettent, un regard qui tue". Pas appris grand chose, un peu sur son boulot, un peu sur le percement du téton, et un peu sur sa vie sexuelle. Il couche avec tout ce qui passe ou presque. Là il est avec un couple avec qui il a couché d'abord avec l'un, puis avec l'autre et ce soir il devait inviter les deux. Et bien sûr il y en a eu d'autres dans les moments libres. Je comprend quelqu'un qui fait ça avec des gens qui l'attirent et devant un desir dont il/elle ne peut pas résister. Mais là j'ai l'impression que c'est plutôt à la fois pour combler un vide et pour se rassurer et vérifier si il est toujours séduisant et qu'il peut attirer les autres. C'est triste en plus ça fait au moins six mois qu'il est dans ce mode. Mais peut-être que je me plante, que comme toujours je ne vois les choses que selon mon propre prisme, peut etre que le sexe est juste une sorte de drogue pour lui qui lui fait du bien? The ballad of sexual dependency...
Sinon ce soir j'ai décidé d'aller au ciné à dix heures voir Les bouchers verts, un film danois avec deux bouchers maladroits qui ouvrent leur propre boutique sans succès jusqu'au jour où l'un fasse rapliquer la clientèle en lui offrant maloncontreusement de la viande humaine. Queues immenses devant la boucherie et problèmes de ravaitaillement garantis. C'était bien mais sans plus. Un des acteurs était très beau par contre. La masculinité coulait de tous ses pores et de toutes les répliques de son personnage (En gros le gars costaud qui parle pas ;-)). Malheureusement cette fois-ci j'ai décidé de changer de cinéma, je suis allé à Montparnasse à pied où j'ai juste le Luxembourg à contourner plutôt que d'aller en RER à Chatelet. A peine sorti du royaume de Tibéri (le Ve), je suis tombé sur la seule racaille du coin et son pote qui en voulait à mon portefeuille (que je n'avais heureusement pas) et je m'en suis tiré avec deux euros. ("Eh mais c'est une pièce de 50 centimes que tu m'as donné, files moi un billet de 10"). Ca craignait c'était juste derrière le Luxembourg du côté des Mines et d'Assas où il n'y a personne ou presque. (J'imagine qu'il y a des gardes derrière la grille du jardin planqués derrière les buissons mais je pense qu'eux ne s'occupent que de la petite santé des sénateurs). Ca va pour le moment je suis chanceux, la dernière fois que je me suis fait agressé c'était il y a au moins trois ans, quatre lycéens racailles qui m'ont accroché dans un rue sombre et qui voulaient tirer mon sac. Finalement ils n'ont eu qu'un paquet de kisskool... c'est con la vie. Tant pis, moi qui ne donne jamais rien aux clodos, on va dire que c'est un acte de générosité gratuit un peu forcé... (Crevez bande de connards)
Posted by Endy at 11:07
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