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On aurait du passer deux mois et demi sans se voir. C’est évident qu’on n’a pas pu tenir. A. a trouvé un aller-retour pour Rome pour une cinquantaine d’euros. Juste pour 24 heures, et même un peu moins. C’est pas grave, ça sera intense…
Je l’ai quitté il y a un peu plus d’un mois et demi à Bruxelles. On s’appelle souvent mais c’est plus difficile car je n’ai pas le téléphone ni Internet dans l’appart (les joies de la colocation et de la démocratie). Je ne peux que l’appeler depuis l’école avec Skype (mais bon vu que j’y passe mes jours et mes nuits là bas je trouve le temps).
Le samedi matin 7h30 je saute dans le train, qui est un train de nuit qui vient d’Autriche. Le train est un peu pourri mais vu le prix que j’ai payé ça se comprend. Par rapport à la France il y a énormément de tunnels et ils sont très longs. Comment j’ai remarqué ça ? Il n’y a pas de lumière dans le train et on se retrouve donc dans le noir le plus complet pendant de longues minutes. J’étais dans un compartiment à 6 personnes avec un couple. Rien d’effrayant ni d’excitant. Dommage.
J’arrive à Rome et je me sens de nouveau à l’aise. Les dimensions sont de nouveau majestueuses et il y a la foule. Après un mois de Florence qui est quand même un peu petite ça fait du bien de revenir dans une « grande » ville.
A. arrive après moi de l’aéroport. On se retrouve devant la voie 1. Il me prend dans ses bras et on s’embrasse sous l’œil réprobateur d’un flic (ou plutôt carabiniere). On arrive ensuite à l’hôtel qui était à moins de cinq minutes de la gare. Comme il était encore tôt on ne pouvait que poser nos bagages. Je n’avais pu obtenir qu’une chambre à lits jumeaux. Le réceptionniste nous demande si on veut que les lits soient séparés ou attachés, A. rougit jusqu’aux oreilles et moi je demande aussitôt que les lits soient ensembles. La journée commence décidément très bien…
On a marché dans la ville et discuté, rattrapé le temps passé loin de l’autre. C’est con à dire mais pendant la matinée je n’ai pas vu grand-chose. Seulement lui. Je marchais sans me rendre compte d’où j’étais. Et pourtant Rome est vraiment une très belle ville. Il y a la lumière italienne qu’on ne retrouve pas à Paris et qui donne un éclat particulier aux bâtiments. Comme à Paris, en marchant au hasard et on se retrouve tout à coup devant un monument aux dimensions écrasantes (Comme le monument dédié à Emmanuel II qui pète sa maman je dois le dire). On a commencé par la fontaine de Trevi puis on a pris de la hauteur en passant par les marches espagnoles pour se retrouver dans un parc, où il y a je crois la fameuse villa Borghese. Que je n’ai pas vu, à cause d’un léger problème technique…
...juste en haut des marches espagnoles, on s’est arrêté un moment pour admirer la vue sur la ville. Je lui ai dis alors que j’avais très envie de faire l’amour avec lui. Ce qui était vrai mais j’avais lancé ça sans réfléchir juste comme ça. Et pourtant je me suis mis à bander. Et pas la petite érection discrète des familles mais celle qui est bien visible avec une belle bite à l’horizontal qui ne peut pas monter plus haut sans sortir du froc. Et lui aussi expérimentait le même effet. On est arrivé dans le parc. Un endroit gigantesque bourré de familles qui tournaient dans une espèce de maxi caddy à pédales. C’était plutôt amusant de nous voir marcher en clopinant, entourés des familles et des enfants tout en cherchant en masquer le trouble qui nous envahissait. On est arrivé soudain dans un endroit plus calme sans personne ou presque, seulement un groupe d’ado au loin qui bronzaient au soleil. Et là on a commencé à s’embrasser et à se caresser, debout au milieu du parc. C’était la première fois que je me sentait complètement possédé par la passion et que je perdait le contrôle. Une expérience plutôt grisante. A un moment chacun de nous avait sa main dans le pantalon de l’autre et on marchait en titubant, chacun retenant l’autre de tomber, comme deux alcooliques ivres de désir. A ce moment là j’étais prêt à n’importe quoi. Je ne voulais qu’une chose, jouir avec lui, que ce soit n’importe au milieu du parc ou derrière les buissons.
Bon le problème c’est qu’il n’y avait pas de buissons. On a bien essayé de trouver un endroit tranquille mais c’était peine perdu, dans un parc au milieu de la ville, un samedi, en plein jour et bondé.
A contrecœur on a été obligé de faire contre mauvaise fortune bon cœur et on a quitté le parc pour continuer la visite de la ville, attendant le moment de rentrer à l’hôtel, et il faut bien le dire, le caleçon plutôt humide (…
Posted by Endy at 18:56
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