Let's go to my room, Pig!

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Posted by Endy at 13:15 | 0 comments

• Sylvain-grenier : Salut. Intéréssé par un plan Q
• E_n_d_y: Salut. Je ne suis pas intéressé. Merci quand même
• sylvain-grenier: tu es tu
• sylvain-grenier: moi 77
• sylvain-grenier: conait tu un notre site pour les gay
• sylvain-grenier: es le puceau
• E_n_d_y: ben tu peux essayer gay.com ou resog ou rezog je sais plus quoi
• E_n_d_y: non je ne suis plus puceau depuis longtemps et j'ai un copain
• sylvain-grenier: merci puceau
• E_n_d_y: c'était un plaisir
• sylvain-grenier: puceau
• sylvain-grenier: pd
• E_n_d_y: il faut arrêter de prendre ton cas pour une généralité mon cher
• sylvain-grenier: ta mere je les defonce conard
• E_n_d_y: je n'en doute pas vu ton langage. Tu as un problème dans la vie, t'as du mal à assumer ton penchant pour les bites et les culs ?
• E_n_d_y: faut arrêter d'être refoulé comme ça mon petit
• sylvain-grenier: demande a ta mere et tu vera
• E_n_d_y: ah tu l'as crème chantilly(1) aussi ? C'est bizarre elle ne m'en a pas parlé elle a pas du sentir ta asticot(2). Trop petite sûrement
• sylvain-grenier: non mes elle ne te parle pas ta mere a onte conard
• E_n_d_y: d'avoir couché avec toi ? sûrement...
  

Posted by Endy at 12:12 | 0 comments

CinémAAAA… CinémAAAA

• Une femme coréenne. M’a étonné. A part la langue et certaines actions, l’histoire et les personnages auraient très bien pu être européens. J’avais déjà vu quelques films coréens et certains évoquaient des éléments familiers mais là le comportement complètement occidental. Globalisation ou universalité des sentiments ? Je ne saurais répondre…

• Crustacés et coquillages. Sourire et bonne humeur. En plus j’aime beaucoup Valeria Bruni-Tedeschi.

• Dig. Ahhh les Dandy Warhols…. Un de mes groupes préférés. J’ai passé tout un été à passer et repasser dans mon baladeur Thirteen Tales from Urban Bohemia tous les jours dans le métro pour aller travailler là où je faisais mon stage. Le film raconte l’histoire de deux groupes, les D.W. et un que je ne connaissais pas et dont la musique a l’air encore plus prometteuse, the Brian Jonestown Massacre. C’est un film sur la vie d’un groupe de rock. On voit bien l’importance des relations à l’intérieur du groupe, de la personnalité du leader et l’influence des maisons de disques.

• Hair High. Youpi un dessin animé ! Et pour adulte en plus ! Une histoire un peu convenue mais avec des personnages, un dessin et des animations complètement déjantés qui lui donne une nouvelle perspective. Un conte cruel mais très sympathique.

• Garden State. Une surprise. J’ai eu un peu de mal au démarrage et j’ai trouvé la fin vraiment à chier. Mais entre les deux je suis resté scotché à mon fauteuil et je suis resté la gorge serrée tout au long de la scène de la recherche du cadeau secret (et même versé deux larmes à la fin - je n’ai pas compris pourquoi d’ailleurs). Pourtant ce n’est pas une scène triste au contraire. C’est plutôt mystérieux, avec un peu de crasse et de bassesse humaine et un brin de poésie au final. Dommage de faire tout merder ensuite avec une fin qui m’a laissé de marbre.

Pas Cinéma

Ai vu deux films en DVD chez mon amour.

• Drôle de Felix. Plus que crustacés et coquillage, un film qui m’a donné envie de sourire. Un film gai et joyeux, léger et simple. J’ai adoré.

• Get real. Un film anglais dans la lignée de Beautiful Things. L’histoire d’amour d’un lycéen homo avec un autre qui a du mal à assumer sa sexualité étant le beau gosse sportif de l’école. C’est mignon, pas trop mal joué mais sans plus.

Carton rouge

Pas pour le cracheur chauve de Marseille mais pour les pubs au cinéma. Etant étudiant j’ai bien sûr pris une carte UGC pour sauver mon petit budget des griffes du découvert. En contrepartie c’est 20 minutes de pub par séances. Généralement je me débrouille pour arriver au milieu mais ce n’est pas toujours possible.

Et en ce moment les publicitaires se lâchent. Les pubs sont très séduisantes ! C’est surtout la musique qui m’interpelle. C’est horrible mais ils prennent parfois de bons groupes ! Je me souvient que les Dandy Warhols se sont fait connaître en Europe grâce à je ne sais plus quelle pub et récemment les disques des Strokes se sont vus affublés d’un sticker « musique de la pub EDF » - que Dieu nous garde de telles horreurs pour le futur (mais que fait Benoît XVI ?).

Avec ces pubs, si je ne mettais pas mon esprit critique de côté, je me mettrais à genoux dans le cinéma pour prier le dieu Total ou EDF et le remercier d’illuminer ma misérable vie. La palme c’est pour une pub Adidas qui au début me touchait un peu (bon maintenant après 20 visionnages grand écran elle me donne des envies de meurtre). Une musique et un clip séduisants pour quoi ? Des baskets de merde en plastique, moches et « intelligentes » qui clignotent ! La dernière image présentant les fameuses godasses est tellement en porte-à-faux avec le reste du clip qu’elle me fait rire à chaque fois.
C’est déjà ça.

Allo ici Radio Moscou…

Pas de France Inter pendant trois semaines à cause de grèves du personnel excepté une soirée miraculeuse où tout remarchait pour l’élection du Pape. Ce n’était pas si mal que ça. Parfois la musique qui passait à la place était vraiment bonne. A certains moments j’ai même vraiment ragé de ne pas pouvoir savoir ce que c’était.
Un jour à midi ils ont passé une femme qui orgasmait pendant cinq minutes au micro sur une chanson. C’était rigolo. J’imagine très bien les commentaires du petit François Philippe, 5 ans, du genre :
« Papa, mais qu’est-ce qu’elle a la dame ? Pourquoi elle crie comme maman hier soir ?
- Hé bien… Elle est heureuse, voilà tout. Mange ta soupe je vais mettre Radio Vatican ».

Posted by Endy at 23:00 | 1 comments

Bye Bye Paris pour un bon moment. J’ai été pris pour faire ma thèse à Florence. Je vais donc passer au minimum un ou deux ans là-bas.

Ça va être un changement un peu radical dans ma vie. Il était temps car j’avais l’impression ces derniers temps de pédaler un peu dans le vide. Bon je ne vais toujours pas devenir adulte et rester étudiant, mais ce n’est pas la mort non plus.

D’un côté rester étudiant c’est bien. C’est une vie intéressante, agréable et facile. Florence est une très belle ville et mes conditions d’étude seront excellentes. En plus je vais découvrir l’Italie que je ne connais pas ! Bon j’ai un peu peur de trouver la ville trop petite mais je devrais m’y habituer. Je n’aurais pas de responsabilités excepté pour moi-même, j’apprendrais l’italien, rédigerait ma thèse en anglais et ferais connaissance avec des gens venant de toute l’Europe.
Le seul point noir vient du fait que je vais continuer à avoir des revenus très moyens et que je ne sais toujours pas ce que je ferais « quand je serais grand », peut-être jusqu’à 28 ou 29 ans (pour les mauvaises langues qui murmureraient « Tanguy », je tiens à préciser que je n’habite plus chez mes parents depuis l’âge de 18 ans ;-) ). Mais c’est vrai que j’aime quand même cette incertitude. J’aurais du mal à me dire que je vais rester au même endroit pendant dix ans.

Mais parfois c’est quand même un peu difficile de ne pas pouvoir organiser sa vie, de ne pas pouvoir planifier quoique ce soit pour le long terme. Avec mon copain en particulier. Mais bon de ce côté-là je reste quand même chanceux, il y a des lignes low-cost entre Bruxelles et Pise et donc ça ne devrais pas être plus difficile de se voir que maintenant. Même à distance on arrive à construire quelque chose. Il n’y a pas de raison pour que cela s’arrête.

Il y a quand même quelque chose qui me chiffonne.
Comme tous les couples, on fait parfois des projets pour le futur, de vivre ensemble... Je me demande vraiment si cela sera possible un jour. Mais surtout je me demande parfois si cela nous plaira et si la distance et l’absence ne constitueraient pas le moteur principal de notre relation.

On va passer un mois ensemble à Bruxelles en juillet. J’en aurais bientôt le cœur net…

Posted by Endy at 21:11 | 0 comments

Cinq jours à Bruxelles pour revoir mon amour que je n’ai pas revu depuis un mois et TROIS semaines.

Je me retrouve dans un appartement vide à défaire ma valise et à me poser plein de questions en attendant son retour pendant deux heures.

Mais ça ne dure pas. Le reste du week-end a été génial. Je ne peux pas expliquer pourquoi. A la fin de la soirée j’avais l’impression que c’était normal, que je ne l’avais jamais quitté et que je vivais dans son appartement. Et ça n’a fait que se renforcer les jours suivants. C’est étrange et un peu déroutant. J’avais complètement oublié ma vie à Paris.
Les cinq jours ont passé très vite et j’ai souvent été seul car il travaillait. J’ai pu expérimenter le rôle d’homme au foyer et c’est pas désagréable. Mais bon, je ne pense pas quand même que j’aimerais faire ça à long terme.

Je me suis rendu compte combien le serrer dans mes bras et faire l’amour avec lui me manquait. C’est si bon de se réveiller avec son amant à ses côtés le matin et le serrer contre soi…

Le départ ne m’a pas posé de problème. C’est bien plus facile pour celui qui part que celui qui reste et c’est moi qui avait ce rôle cette fois-ci.
A dans deux semaine bébé…

Posted by Endy at 15:31 | 3 comments

Ce matin, c’est la consternation.
Tout d’abord mon téléphone portable ne veut plus s’allumer, que ce soit sur batterie ou secteur. Je l’avais entendu couiner de manque d’énergie cette nuit alors qu’il rechargeait, ce qui était plutôt de mauvais augure. Ces derniers temps, la batterie semblait montrer des signes de faiblesses mais là j’avais l’impression qu’elle avait rendu l’âme.

Un petit tour à France Télécom s’impose, il y a une agence à moins de cinq minutes de chez moi. Il est tôt, 9h30 alors il n’y a pas de queue. Mais bien sûr, comme d’habitude il y a des trucs bizarres qui font le charme des agences France Télécom : il y a un vendeur qui est chargé de surveiller ce que fait l’électricien ou le je-ne-sais-pas-quoi qui installe des fils. Il est intensément absorbé par sa tâche et ne peux pas me répondre. Heureusement une autre vendeuse très gentille s’occupe de moi. Bon évidemment ça ne pouvait pas être aussi parfait. Changer de batterie va me coûter 70€ (pour un téléphone qui a plus de deux ans). On me propose alors de changer de mobile. Le temps de vérifier mon compte (par téléphone car le service informatique ne marchait plus bien sûr), je perd dix minutes pour apprendre que je n’ai pas assez de points et que je dois acheter un nouvel appareil à 70€.
On oublie. Si je pars en Italie je vais changer d’opérateur et même avec un peu de chance je n’aurais plus besoin de portable.

Retour à la maison. On allume l’ordinateur pour essayer de trouver une solution alternative.
Evidemment mon ordi ne démarre plus. L’écran reste désespérément éteint et l’ordinateur crie de tous ses petits poumons électroniques pour me dire qu’il n’est pas content (bip suraigu jusqu’à extinction de la machine).
C’est un comportement « normal » de l’ordinateur. Ça vient d’un problème de la carte mère et il faudrait le renvoyer au service technique. Malheureusement j’en ai vraiment besoin pour travailler et je ne peux pas m’en séparer pour le moment. Ça ne me dérange pas trop car le plus souvent au deuxième démarrage il s’allume comme de rien n’était. Mais là il a décidé de faire la grève et au bout d’une dizaine de redémarrages il continue toujours obstinément à faire des vocalises.

Découragé je fais une pause et prend mon petit déjeuner. Après avoir fini, je branche mon téléphone sur le chargeur.
Et là c’est le miracle.
Un halo bleuté entoure l’appareil, des éclairs commencent à crépiter autour de moi et l’engin commence à charger. (Bon peut-être que j’exagère un peu au niveau des effets visuels). Continuant sur ma lancée, j’appuie sur le bouton de démarrage de mon ordinateur et le miracle continue, il se met sous tension immédiatement.

Ça y est j’ai le pouvoir divin en moi, canonisez moi (oh oui j’aime ça !) !
Je suis le saint de l’électronique, le pape du transistor, à côté de moi tous les Néos, cyborgs et autres Cyberpunks ne sont que des petits joueurs…
Jusqu’à la prochaine panne.

Posted by Endy at 12:57 | 0 comments

Résultats négatifs pour tous mes tests de dépistage, HIV, hépatite C, syphilis. Que du bonheur donc. Cette fois-ci j’ai attendu pour les deux fois où je suis allé, à peu près une demi-heure. La salle d’attente était petite et la foule qui attendait plutôt hétéroclite :

• Une jeune mère et son enfant (la mère plutôt du type à faire le trottoir, très gentille et très patiente avec son gosse)
• Un ou deux homos nerveux
• Un couple hétero. L’homme était très énervé d’attendre et la femme le calmait
• Un vieux trav obèse trop maquillé et portant des habits de grand-mère. Peu après qu’on l’ait appelé un homme habillé en chirurgien est entré avec un instrument bizarre que je n’ai pas pu identifier. Je n’ose pas imaginer quel était le but de sa consultation. A première vue, c’était un habitué, toutes les infirmières le connaissaient.
• Deux filles, l’une très inquiète et l’autre je ne sais pas trop car elle est arrivée quand j’entrais.

Ce n’était pas très serein d’attendre là bas et j’avoue que j’avais un peu d’appréhension et le cœur qui battait en attendant. Mais tout va bien et je vais faire en sorte que ça continue…

En allant là bas je suis passé derrière le Luxembourg par la rue Auguste Comte qui était bloquée par des cars de CRS. En revenant j’ai eu la réponse à l’énigme, c’était pour casser ce qui reste des manifs de lycéens. J’ai croisé le gros des troupes devant les mines, ils étaient une soixantaine environ, joyeux et le sourire aux lèvres (contre une trentaine de CRS la matraque attachée à la cheville qui les attendaient de pied ferme au coin de la rue).

Même pas la peine de parier qui va gagner.

Posted by Endy at 11:54 | 0 comments

A. m’a appelé hier soir pendant une heure. Ça m’a fait du bien ! On a discuté pendant une heure de tout et de rien. De mon voyage à Florence, des perspectives pour le futur, de son travail, de sa vie à Bruxelles… Je suis content il a l’air de s’y plaire maintenant et son travail l’intéresse. Et je verrais son nouvel appartement bientôt puisque je part jeudi le voir pendant cinq jours!
A la fin, on a « « « fait l’amour » » » au téléphone. C’est bizarre, au début j’avais un peu de réticence alors que j'avais déjà fait ça auparavant avec d’autres personnes. La première fois c’était avec un mec de Montpellier que je ne connais pas et que je n’ai jamais vu. Je ne me souviens plus mais je crois que cette fois là je n’avais rien fait et que j’avais simulé. Pour moi, faire un truc de ce genre est associé dans mon imaginaire aux numéros de cul avec la grosse lulu de 150kg qui tricote en répondant d’une voix suave au pauvre mec qui fantasme en s’astiquant de l’autre côté de la ligne. Pas très glamour tout ça.
La deuxième fois je l’avais fait avec un mec avec qui j’allais coucher quelques jours plus tard avec lui et son copain. Je n’en garde pas un souvenir impérissable non plus. On avait fait ça par webcam interposée en même temps. Miracle de la technologie qui fait s’immiscer des objets compliqués pour réaliser des choses simples. Je crois que je n’étais pas venu non plus, quand ça devient un peu trop technique et qu’il faut jongler entre le téléphone, l’angle de la caméra et sa bite il reste peu de place pour le désir et le plaisir.

Là c’est allé très vite, je me suis mis à bander très rapidement alors que je m’étais branlé quelques heures auparavant dans mon bain et le matin au réveil. Bon c’est plutôt limité et quand on a fait le tour des mots et des positions de base, des souffles rauques et des grognements on se retrouve un peu au dépourvu mais c’était plutôt efficace et assez agréable. Vivement jeudi pour qu’on passe à la pratique !

Posted by Endy at 16:34 | 0 comments

On enchaîne dans le pathétisme et dans la journée psychose. J’ai voulu aller au cinéma cet après midi à onze heure mais pour cause de lessive, conception de pizza et une peur délirante de sortir (ça arrive des fois le sentiment de se sentir moche + tous les trucs portables en train de sécher = peur de sortir, même pour aller au cinéma, ce qui est stupide puisque c’est dans le noir et que toute façon personne ne fera attention à moi c’est samedi il y a plein de monde dans les rues). Heureusement que ça ne m’arrive pas souvent et que j’arrive à maîtriser.
Vraiment une journée de merde aujourd’hui.

Heureusement le film, Mysterious skin était bien. Mais très dur. Ça m’a frappé à la fois mentalement et physiquement mais au moins ça m'a fait relativiser mes problèmes. Ça racontait l’histoire de deux adolescents, l’un qui se prostitue et l’autre qui croit avoir été enlevé par des extra-terrestres quand il avait 8 ans, de leur vie et des circonstances pour le moins funestes qui ont faient que leurs chemins se sont croisés.
Pas un film pour me remonter le moral donc mais qui m’a touché profondément. J'ai trouvé la manière de procéder originale et intelligente. L'histoire se rapproche bien d'une réalité ou les évènements sont mêlés et complexes. Elle est a mille lieux d'un traitement manichéen du problème. Ce qui pourrait déranger c'est la représentation plutôt esthétique du viol. Mais pour moi malgré que l'image et la scène soient "propres", les mots et ce que le spectateur peut s'imaginer n'en sont que plus violents. Elle montre en particulier qu'on ne peut pas avoir une approche manichéenne car il peut y avoir parfois un peu de complicité voire de consentement de la victime. Un certain attachement peut se créer dans le futur. C'est ça le plus difficile à accepter. Comment distinguer ce qui vient de la victime de ce qui vient de l'abuseur ? Est-ce que c'est toujours la faute de celui-ci qui "contamine" et déprave sa victime par son influence ? La dernière scène est à la fois belle et dérangeante. Ca m'a toujours frappé que les lieux n'aient pas de mémoire et qu'un environnement ordinaire puisse abriter des choses terribles sans en laisser de trace. Et il y a toujours ce contraste que me fascine, la normalité qui se cogne au sordide et qui devient obscène comme les décorations brillantes et les chants de Noël de cette scène.

Mais j’ai si froid maintenant je ne sais pas si c’est à cause de la température ou de moi.
J’aurais tellement besoin d’A. maintenant pour me réchauffer et me consoler. Je ne pense pas que j’aurais pu voir ce film ou le partager avec lui, il est trop sensible et n’aurait pas supporté. Je ne sais pas si à la longue je serais frustré de ne pas pouvoir tout partager avec lui, ce que je lis, ce que je vois. Je ne demande pas à ce qu’il aime mais au moins qu’il fasse l’effort de s’y intéresser, même si c’est pour critiquer après. Je pense que je connais à peu près la majeure partie de ses goûts mais je ne pense pas qu’il connaisse beaucoup les miens (mais c’est vrai que c’est difficile car je ne les connais pas tous moi mêmes et que ça change ;-)).

Putain il faut vraiment que j’arrête de m’apitoyer sur moi-même et de théoriser sur tout.
Ta gueule Régis.

Posted by Endy at 19:04 | 0 comments

Je sens le week-end de merde à glander arriver. Pourtant j’ai des tas de choses à faire : continuer (ou plutôt commencer mon mémoire), écrire les devoirs que j’ai à rendre jeudi en anglais et en intégration de l’Asie, commencer à travailler sur mon projet de recherche, lire un tas de livres pas encore touchés qui traînent dans ma bibliothèque, continuer à apprendre l’allemand, aller à la piscine, au cinéma, ou simplement me promener.

Mais je n’en ai pas envie.

J’ai juste rien envie de faire, juste envie que le temps s’accélère et que quelque chose se passe. Mais quoi ? Je ne sais pas trop j’ai envie d’abandonner mon appartement, changer de vie et d’endroit, abandonner la routine.
J’ai l’impression d’être en veille et immobile et de voir le monde bouger autour de moi. Un monde fantomatique, flou que je n’arrive pas à saisir.

J’oublie trop vite je crois que c’est ça mon problème. Où plutôt mon horizon de vie est trop étroit, quelques heures dans le passé et quelques heures dans le futur. J’ai été à Florence au début de la semaine et j’ai déjà oublié. Enfin pas oublié mais j’ai l’impression que ça n’a jamais existé, que c’est normal, la routine en somme. Je vais à Bruxelles la semaine prochaine, voir A. que je n’ai pas vu depuis un mois et demi. Même chose, c’est le flou complet, je n’arrive pas à avoir d’image ni de son, ni d’émotion. C’est mort à l’intérieur aujourd’hui. Je l’ai même oublié je crois. Il est toujours présent en moi en mot, en texte, en pensées, en concepts mais pas en substance, j’ai oublié son odeur, je n’arrive pas à avoir une image nette de lui dans ma tête à part des mots comme « blonds » « grand » « souriant »…
Les émotions c’est pareil je peux me rouler moi-même en m’inventant des sensations (là tu souffres du manque, là tu remontes la pente…) mais ce n’est souvent que des mots et des histoires dans ma tête ça ne correspond à rien de concret.

J’ai l’impression de vivre une non vie, d’être une marionnette ou un simple observateur d’avoir des émotions parfois mais seulement superficielles, rien de profond, rien qui n’ait jamais de véritable signification.
Il y a des gens qui donnent l’impression de vivre intensément même les plus petits moments (et parfois trop intensément) est-ce que s’est vrai ? Ou est-ce qu’ils simulent aussi où alors ils s’auto-persuadent ?

Pourtant là j’ai mal en écrivant ça, je ne comprend pas pourquoi. Je vais bien rire en me relisant dans quelque temps. Mais là c’est juste étrange…
Je suis bon pour entrer dans une secte là je crois.

Posted by Endy at 11:59 | 0 comments

Cours de l’après midi déplacé à 8h ce matin.
Evidemment le prof n’arrive qu’à 8h30. (M’en fous suis arrivé à 5 minutes avec lui)
On va dans la salle d’informatique car on en a besoin pour travailler.

Arrive l’APPARITEUR, exécutif de l’ordre administratif et de la planification de l’école (fermeture et ouverture des salles de cours, transport de projecteur…). Il exécute sa tache avec un zèle et un manque d’initiative rarement observé (Je me suis déjà fait engueulé parce que je prenais une chaise dans une salle de cours voisine où il y avait 50 chaises pour 10 élèves pour pouvoir m’asseoir dans mon cour où il en manquait. Je lui explique le problème et il me rétorque que le nombre de place est parfaitement planifié et qu’il y a une chaise pour moi. On y retourne et en effet il y a une chaise pour moi, celle du prof (responsable du Master, travaille pour la banque mondiale, l’Europe…) qui me l’offre d’un air goguenard à l’appariteur qui ne semble pas touché par le ridicule de la situation mais qui est plutôt fier d’avoir pu rétablir l’ordre dans cet établissement de sauvages).

Il entre brusquement dans la salle et sûr de son bon droit s’adresse d’un ton péremptoire au prof en lui expliquant que ce n’est pas possible de rester ici car la salle était réservée pour lui cet après midi et que lui l’appariteur a la charge des étudiants qui doivent venir ici travailler (il y a une deuxième salle juste à côté plus petite et de toute façon personne ne vient travailler avant 10h). Le prof est effrayé et ne comprend rien (il est américain et ne parle pas un mot de français). S’ensuit une scène mémorable de traduction, l’appariteur campant sur ces positions et menaçant d’appeler la responsable de la planification des salles (ce qu'il va faire de toute façon mais heureusement qu’elle en véritable professionnelle ne va pas arriver avant 10h, heure de fin du cours). En parlant d’elle on sent un tremblement de respect dans sa voix. Je n’ose pas imaginer à quoi elle doit ressembler si lui-même la craint…

Il est reparti et n’est plus revenu. Peut-être qu’il s’est fait bouffer par la grande planificatrice au p’tit dej ?

Posted by Endy at 21:59 | 0 comments

Je suis quelqu’un de très distrait et peu observateur. Des fois ça peut poser des problèmes. En voyage en particulier.
Je suis allé ces deux derniers jours à Florence pour un entretien, pour y aller pas de problème, Easyjet pour aller à Pise puis ensuite une heure de train jusqu’à Florence.

Pas très compliqué à priori sauf que :

• Dès le départ je me suis trompé de terminal en descendant à Orly Ouest au lieu d’Orly Sud et après avoir erré une demi-heure sans voir de vol internationaux j’ai commencé à avoir des doutes…
• Arrivé à 11H à Florence sans plan et ne parlant pas italien, trouver l’hôtel en bringuebalant ma valise bien lourde de bouquins a été un peu épique. Heureusement les italiens sont super gentils. J’ai vraiment été étonné (étant habitué à Paris), que dès que l’on demande un renseignement la personne se mette en quatre pour me répondre.
• Ai fait toute la ligne de bus avant de me rendre compte que mon entretien ne se situait pas dans un village dans la montagne comme je le présumais mais juste au bord de la ville. Au moins ça m’a permis d’avoir une superbe vue sur Florence.
• Et pour finir en beauté, j’arrivé à 11h à Paris, un peu crevé, une seule envie : rentrer et dormir. Je prends l’Orlybus pour rentrer chez moi. Je descends en catastrophe à Orly Ouest car je me suis rendu compte que je me suis trompé de valise. Je mets 20 min à comprendre comment revenir à Orly Sud. Le connard qui a pris ma valise a chargé la sienne à mort, elle n’est même pas équilibrée et j’en chie pour avancer. Evidemment plus personne. Je laisse l’autre valise au service bagage.

Posted by Endy at 10:27 | 0 comments